(Rue du Bronxe) People help the people -Hope and Joshua
FEAT : Bradley James
MESSAGES : 205
INSCRIPTION : 10/12/2018
Joshua Neals
LIKE IT OR NOT, WE LIVE IN AN AGE OF DYNASTIES
Mar 11 Déc 2018 - 15:08
People help people Hope & Joshua Il était 23h , une écharpe autour du cou et un blouson sur le dos Joshua avançait dans les rues et ruelles sombres. Une odeur âcre d’urine et d’égout lui prenait le nez. Il pataugeait dans de l’eau et des détritus. Est-ce qu’il avait peur ? Non. Est-ce qu’il était inconscient ? Peut-être un peu, mais il n’était pas seul. Autour de son bras un brassard de couleur blanche pour être vu la nuit. Sur le bout de tissue le nom et le logo de l’association dans laquelle il était bénévole. C’était une association qui avait plusieurs buts, aider les jeunes à ne pas sombrer dans la délinquance, aider les personnes addicts, aider les SDF. Joshua espérait que peut-être à force d’aider, un jour il tomberait sur son frère ou sur Kayden. Le jeune l’avait fui et il en gardait toujours une certaine rancœur, cependant il n’était pas prêt à l’abandonner. Il savait qu’il était dans cette ville. Et il l’aiderait coût que coût. Pour le moment il apportait des soupes aux SDF, une oreille attentive et parfois un peu de chaleur humaine. Car être dans la rue c’était souvent perdre une part de son humanité, se perdre soit même et ne plus se sentir comme quelqu’un. Pour les gens, les SDF sont des gênes, ils ne les regardent pas, les évitent, pour eux c’est une part sale de l’existence qu’ils voudraient bien oublier. Mais malheureusement ils étaient là, ils existaient. Et Joshua voulait aider comme il le pouvait. Il n’avait pas beaucoup d’argent, il ne pouvait donc pas faire de dons, il donnait donc de sa personne. Il passait quelques nuits par semaine à donner de son temps, pour améliorer la vie de quelques personnes. Parfois il rencontrait des groupes de jeunes avec qui il arrivait à discuter, il ne fallait pas croire que ces jeunes de quartiers dit défavorisés étaient tous des petites frappes. Parce que ce n était pas le cas. Ils avaient des rêves comme tout le monde et certains se donnaient vraiment du mal pour s’extirper de leurs conditions et devenir autre chose que ce que la société voyait en eux. Certains voulaient faire des études et faisaient des petits boulots pour se payer l’université. D'autres voulaient simplement aider leurs parents ou alors partir et voir autre chose que le bloc de leur quartier. Bien sûr qu’ils n’étaient pas tous comme ça.Joshua n’était pas naïf, il savait qu’il ne sauverait pas le monde, il savait que certains refuseraient son aide. Mais même s’il ne pouvait aider qu’une personne, alors il aurait l’impression d avoir réussi quelque chose de bien. Il commençait à être tard et le froid devenait de plus en plus mordant, mais lui il avait la chance de dormir au chaud. Et puis ce soir il allait peut-être croiser Kay… Il soupira observa le ciel avant d’expirer un nuage de condensation puis il retourna au camion.
« Hope, je n’ai plus de pansements, et la soupe, la distribution se passe bien ? »
Pour être honnête il aurait croisé cette femme ailleurs que dans l’association il n'aurait jamais imaginé qu’elle puisse être aussi généreuse.Comme quoi les préjugent ce n’était pas bien. Il ne lui avait que peu parlé avec elle, bonjour, au revoir, il fait frais aujourd’hui. Des banalités.
« Je penses qu’on va pouvoir rentrer. Je t’offre un café avant qu’on se sépare ? »
People help people Hope & Joshua « Un café ou autre. Si tu veux une tisane de verveine je suis certain que nous trouverons. Je ne voudrais pas être responsable de ta nuit blanche.Surtout si tu dois travailler demain. »
Le blond était plutôt facile d’approche, il n’était pas timide, pas méfiant et il aimait discuter de tout et de rien, il pouvait même se montrer volubile quand il s’y mettait. Et puis il se sentait seul dans cette grande ville. New York, il se sentait ici comme une coquille de noix dans la mer, seul, perdu et extrêmement vulnérable. C’est pour ça qu’il avait décidé d’inviter la jeune femme. Elle était sympathique du peu qu’il avait pu lui parler, elle était généreuse et elle semblait plutôt seule aussi. Du moins il le pensait, parce que c’était rare que des personnes en couple ou à la vie sociale débordante viennent dans le Bronxe après minuit pour distribuer de la soupe. Il retira son brassard pour le glisser dans sa poche en même temps que ses mains avant de tourner la tête vers la jeune femme.
« Désolé si mon invitation te semble un peu étrange, mais ça va faire des semaines que je suis dans cette ville et je n’arrive toujours pas à me faire des amis… Les gens ici sont speed et beaucoup trop centré sur leur propre monde. J’espère que je ne te fais pas l’effet d’un type étrange ! »
Il sortit sa main de sa poche pour se gratter l’arrière de la tête un peu mal à l’aise, avec tout ce qu’on pouvait entendre aux informations ou lire dans les journaux, il s’attendait presque à ce qu’elle lui sorte une bombe au poivre et qu’elle la lui vide au visage. Et cela l’embêterait un peu, son visage c’était une bonne partie de son matériel de travail. Il sourit un peu à ses pensées idiotes avant de traverser la rue.
« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Mis à part sacrifier ton temps de sommeil et de liberté pour distribuer de la soupe ? »
Il rentra son visage dans le col de son blouson en se disant que la question pouvait semblait étrange il décida donc d’y répondre avant comme ça elle verrait qu’il s’ouvrait aussi et puis lui il était du genre plutôt ouvert, même si la fuite de son coup de cœur n’avait sûrement pas arrangé sa confiance dans le monde.
« Moi je suis professeur et acteur. Et à l’occasion je fais des petits boulots… La ville n'est pas donnée et j’ai besoin d’argent pour mon loyer et mon chaton… Quand je vois rien que le prix d’une glace ici, je me dise que tout le monde doit bien gagner sa vie. Et puis il y a l’autre facette de la pièce. La misère, la drogue et tout le reste… L’office de tourisme ne parle jamais de tout ça. A croire qu’il n’y a que les paillettes et la vie facile qui existe »
Il trouvait ça cynique et triste, parce que les politiques ne voulaient attirer que de l’argent et mettre de côté ceux qui étaient dans le besoin… Il soupira un peu avant de regarder la jeune femme.
« Hum, tu veux quoi alors ? Je te l’offre. C’est moi qui invite c’est normal, mais je te le dis tout de suite, je n’ai pas les moyens pour un Dom pérignon ! »