Finir par se croiser - LIAM & FALLON

Ma venue à New York restait toujours parmi les nouveautés du moment. J’avais ainsi quitté le manoir de mon enfance situé à Atlanta pour la grosse pomme où Blake avait fait construire une réplique exacte de ce dernier. Allais-je m’habituer réellement à ce nouveau style de vie ? New York était une ville magnifique et je m’en faisais tranquillement mes traces. Le nouveau quartier général de Carrington Atlantic érigeait au centre de Manhattan et j’avais commencé à y travailler. Fallait dire que de travailler avec ma cousine Eleanor s’avérait très intéressant. Je n’étais plus aussi proche d’elle qu’autrefois, ça ne pouvait que nous faire du bien. Certes, mon faux mariage aux côtés de Liam s’achevait et je lui avais fait par de ma décision en choisissant Culhane, mais cela ne m’empêchait pas d’avoir déménagé dans la ville natale de mon cher mari. Tout ça pour dire que je risquais de devoir le côtoyer malgré tout. Bien que nous nous entendions plutôt bien, je ne connaissais que très peu de chose à son sujet. Je ne voulais pas décevoir Michael en gardant contact avec lui, mais d’un autre côté, je risquais de le croiser encore. Jusqu’à présent, nous ne nous étions pas encore croisé – point positif je crois…

Après une longue semaine de travail suivant l’ouverture officielle de nos nouveaux bureaux new yorkais, je conclus que j’avais besoin d’un peu de détail. Je m’engageai donc à bord de la limousine de la compagnie jusqu’au Country Club situé dans Brooklyn. Je comptais profiter d’un bon massage, d’un repas copieux et peut-être même d’un peu de détente dans les divers spas et bains disponibles. J’avais besoin de relâcher la pression sur mes épaules.

Terminant mon premier massage, je me dirige ainsi jusqu’au restaurant donnant une vue splendide sur le terrain de golf annexé. Je m’y installe et je passe ma commande, prenant en main mon portable pour y regarder ce que je peux avoir raté durant cette séance de relaxation.

Il était temps pour moi de découvrir la ville et de renoncer à la compagnie de mon appartement. Depuis mon arrivée, c'est à dire une semaine environ, je n'ai pas mis un pied dehors mis à part pour aller chercher mon pain chez la charmante boulangère dans le coin de la rue dans laquelle j'habite. A vrai dire, ce n'est qu'une vulgaire façade, je ressens un léger vide depuis que Fallon s'est permise de m' écarté de sa vie.. Son parfum aux airs de feu me manque, ses cheveux, même sa méchanceté...
Un soupire prit fuite de mes lèvres durant ma partie de golf. Je suis très mauvais à ce sport, mais il ne m'empêchera pas de tirer une balle. Malheureusement pour moi, mon niveau si nul qu'il soit permis à ma balle de s'évader du terrain sur lequel je joue mes jeux..
J'ai sans doute du la perdre où la jeter sur le restaurant qui surplomb le terrain de golf. Mais à quoi bon ? Je suis ici pour me faire des relations dans le monde du business, je ne veux pas compter sur l'argent de mes parents cette fois ci.
En perdant la balle, j'ai l'impression d'avoir perdu toute ma dignité avec, la balle à tout simplement disparue..
Je me retourna pour retrouver la balle perdue puis j'aperçu ce que je n'aurai préféré pas apercevoir. Elle était là, assise, son air hautain et charmeuse, le haut blanc que je portais se mouillait davantage dû à la chaleur qui me frappait, deux choix s'offrait à moi: là regarder et faire un signe amical puis me retourner ou alors devrais-je peut-être me retourner et ignorer en espérant qu'elle ne reconnaisse pas mon dos.. où mes fesses. J'ai un fessier assez inoubliable après tout. C'était pas le moment de blaguer, j'ai donc préféré ignorer la balle perdue en me retournant face à la personne la plus fascinante jamais rencontrée dans ma vie. La gêne m'envahit, je n'ai aucune idée quels mouvements sont adaptés dans ce genre de situation, même si nous nous sommes séparer dans de bons termes, je préfère m'éloigner de Fallon avant qu'il ne soit de nouveau trop tard, de plus je me respecte beaucoup trop et a un immense respect pour Michael malgré nos quelques différents. L'ignorance me semble la meilleure option.

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Je venais de faire un tour de mes courriels importants et je savais que si je continuais sur cette lancée, j’y passerais des heures et au revoir ma détente au repos. Je pose finalement mon téléphone sur le coin de la table – allant même jusqu’à le tourner de sens – pour être certaine de ne plus voir les nouvelles notifications que mon Google Pixel me donneraient. J’attrape la coupe de mon mimosa de la boite des doigts et le porte à ma bouche. Le regard légèrement perdu dans mes pensées, je fixais l’horizon. Je n’étais pas le type de femme à apprécier la solitude, mais pour le moment, je ne pouvais pas nier que ça me faisait un bien fou. J’avale le délicieux liquide lorsque mes pupilles viennent se poser sur la silhouette d’un homme qui attira mon attention. Je plisse ainsi les yeux pour me permettre de voir un peu mieux et ainsi réaliser qu’il s’agissait de Liam… mon « mari ». Si on pouvait dire ça ainsi. Je fronce aussitôt les sourcils un peu perturbé de le croiser ici. Je pose ma coupe et croise finalement son regard. Je me lève et avance d’un pas rapide jusqu’à lui. « Liam ? » Hurlais-je en m’approchant de sa silhouette. « Ne me dit pas que tu me suis, parce que là… j’ai pas envie qu’on se fasse un remake de Psychose.. et de toute manière… le Bates Motel n’est pas assez classe pour que je daigne y mettre les pieds. » Lançais-je sur un ton sérieux, bien qu’au final, j’usais d’un sarcasme hors norme en citant cette référence cinématographique. J’appuie ma main sur ma hanche en le dévisageant doucement.

Au son de la voix de la jeune femme, mon coeur s'emballa sans vraiment comprendre la raison de cette emballement. Ce n'était pas de la crainte, elle est bien plus inoffensive qu'on ne pourrait le croire.
Je me retournai donc avec un gloussement de rire qui pourrait faire craquer toutes les femmes dans les environs.

《Fallon Carington, quelle coïncidence.. Et pour ta gouverne je suis plus du style slasher que Psychose.》

Je pris le temps d'examiner chaque courbes de son corps, chaque rictus qui pourrait s'échapper de sa bouche delicatement recouvert de mon rouge à lèvre préféré.
Il m'était impossible de ressentir de l'indifférence pour la jeune femme. Je pouvais sentir son parfum de là où je me tenais.

《Entre nous, t'es plus du genre stalker que je pourrais l'être.
Malheureusement pour toi, je ne suis pas là pour toi, en tout cas pas aujourd'hui.
Je suis beaucoup plus pris qu'on ne pourrait le croire.. Je pense plutôt que tu m'as suivi jusqu'ici pour ainsi voir mon merveilleux corps en mouvement, personne t'en veut. Qui ne le ferai pas ?》

Je ne pu m'empêcher de répondre à son air hautain par un regard qui en disait long sur mes pensées, celui-ci était accompagné d'un sourire qui se dessinait sur mon visage.

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De lui avoir balancé cette petite référence humoristique aurait bien pu être mal prise, mais Liam embarqua dans mon jeu comme lui-seul ne le faisait. Il me retourna la blague et étrangement, je m’en ressentis complètement nerveuse. Un sourire se dessina sur mon visage que je tentais de contrôler. Comment pouvait-il me rendre aussi nerveuse. J’avais l’habitude de tout contrôler – principalement mes émotions – sort de mon esprit ! J’aime Culhane. C’est l’homme de ma vie. Il n’y a que lui qui compte. Liam. Ce n’était que du business. Tout simplement. Je me mordille ainsi la lèvre inférieure tout en me grattant le bas de la nuque confuse et malaisée. C’est en reprenant ce petit sourire en coin que je répliquais à mon ancien mari. « Et tu crois vraiment que j’aurais fait tout ce chemin jusqu’à Brooklyn pour t’admirer ? Tu te mets le doigt dans l’œil Liam. Si j’avais voulu voir des mâles en action, j’aurais opté pour la réplique de Magic Mike qu’ils ont ouvert sur Broadway. La majorité des golfeurs mâles ici sont dodus et beaucoup trop poilus… fait attention à ne pas te laisser aller… ça semble contagieux ici. » Dis-je en serrant les lèvres, amusée par la situation. J’aimais ce petit jeu que nous faisions depuis notre rencontre. Avec Michael, ce n’était pas pareil, il se voyait souvent un peu gêné par mon comportement. Liam, lui, ne voyait pas ma franchise comme quelque chose de désagréable. « D’ailleurs… je ne pensais pas te recroiser en ville. » Je croisais les bras.

Chaque mots qui sortaient de la bouche de la jeune femme me semblait être des électrochocs, j'espérais entendre les 3 mots qui me disais qu'elle m'aimait..
Malheuresement, elle aime Culhane et il n'y a rien qu'on puisse y faire. De plus il est beaucoup plus musclé que je peut l'être, c'est l'allégorie d'Hulk. Il est Batman, je suis Robin.

J'aimerais pouvoir la laisser vivre sa vie avec lui mais tout nous relies, nous rejoins, peut être sommes nous destinés à se côtoyer. Après peu de temps à parler avec elle, la gêne se dissipa pour laisser place à un petit jeu autant elle que moi aimions jouer.

《Peut être qu'après tout, je te suis.. Qui ne suivrais pas Fallon Carrington ?》

Un petit rire moqueur s'échappa de mes lèvres.
La distance qui nous séparait m'embêter légèrement.

《Je monte ou tu descends? Je pourrais t'apprendre le golf. Même si mon niveau n'est pas.. Parfait.. Je pourrais t'apprendre les bases et t'apprendre que tout les adeptes de golf sont pas si horrible que ça!》

Il se décala pour qu'elle puisse avoir une vue global de son corps, tournant lentement sur lui même.

《Regarde moi, je suis tout sauf horrible. Enfin je l'espère..
Tu viens ou t'as des choses à faire ou peut être que Culhane t'attend?》

Je posai un regard persistant sur la jeune femme.

Bien qu’au départ, Liam semblait vouloir mettre la faute de cette rencontre fortuite sur mon dos, celui-ci se révisa aussitôt en prenant la situation d’une pointe d’humour – ce que j’appréciais beaucoup chez lui. On dirait que tout était simple lorsque je me retrouvais près de lui. Avec Culhane, c’était passionnel et j’espérais ça depuis tellement d’années, sauf que les situations compliqués avec Michale, c’était plus que la normalité. On oubliait déjà le milieu de vie différent dans lequel il provenait et la haine complète qu’éprouvait sa mère à mon égard depuis le décès de son mari… après tout, je n’avais rien à voir avec cette histoire du comté de Clarke. Peut-être que Carrington Atlantic jouait dans la balance, mais je n’aurais jamais opté pour quelque chose qui aurait pu mettre en danger la santé des habitants. Enfin. Je tentais d’oublier toute cette histoire – voir Michael en ce moment – je profitais de cette rencontre hasardeuse et je souriais comme jamais. « Tu as bien raison. On peut difficilement se passer de moi – à voir l’état pitoyable que tu te retrouves depuis que nous avons entamé les procédures de divorces. Faut croire que mon pouvoir est beaucoup plus grand que je ne l’aurais imaginé… » Dis-je d’une pointe d’ironie. Je n’avais jamais vraiment eu de la difficulté à me faire aimer. Cette pensée paraissait assez égocentrique – et peut-être qu’elle l’était en fait – sauf que lorsque je tenais à un homme, mes sentiments étaient des plus sincères. « Tu crois vraiment que je n’ai jamais tenu un bâton en main de ma vie ? Ok. C’était plutôt étrange comme tournure de phrase, enfin, en tant que directrice des opérations ; les parties de golf avec des vieux connards, je m’y connais.. mais si monsieur pense pouvoir me montrer quelque chose de nouveau… vas-y… j’ai pris mon après-midi. » Je levais les épaules pour lui démontrer que je n’étais pas attendu nulle part. Ni même par Michael. Même que je préférais ne pas en parler. J’attrape le bâton de golf des mains de Liam et fit un petit coup de la tête. « C’est le moment où tu me tiens les hanches, te frotte subtilement sur moi et respire l’odeur de mes cheveux ? Fait toi plaisir Liam. Montre moi comment faire. » Était-ce de la provocation ?

À ces paroles, un sourire en coin viens guetter mes lèvres. Fallon n'avait aucun problèmes à exprimer ce qu'elle voulait et quand elle le voulait, c'est l'une des nombreuses caractéristiques qui me passionne chez elle.
Mon envi de l'oublier aller être plus compliqué que je ne le pensais. Néanmoins, elle est à mes côtés, je suis à ses côtés, il n'y a aucun Michael aux horizons, seulement des vieux, cette fois ci j'ai peut être une chance de ne pas passer inaperçu.
De plus il m'est impossible de rejeter la personne qui m'attire le plus dans les environs. Je pense comme un animal, je vrille totalement.
Je pris quelque instant pour rejoindre la belle brune, je m'approcha mystérieusement de son corps si bien sculpté.
Je pris soigneusement le temps de m'enrouler à elle, en posant mes mains sur les siennes. Mes mains et bras étaient couvertes de veines dû à la chaleur qui parcourait mon corps. Je me positionné de tel sorte à pouvoir la guider dans ses mouvements.
Elle devait sûrement mieux jouer que moi, mais bon.. Toute les raisons sont valables pour pouvoir poser mes mains sur le corps de la femme que je désire le plus mais qu'il m'est le plus difficile à obtenir.
Tout en guidant son corps et ses mains je me pencha vers son cou pour retirer délicatement ses somptueux cheveux qui séparait ma bouche de son oreille, je lui dit alors dans son oreille avec un peu de concentration qui guidait ma voix, car oui j'aimerai tout de même réussir à mettre cette stupide balle dans ce stupide trou..
Enfin bref, je lui dis:

《Tes journées n'ont pas trop étaient ennuyantes sans ma charmante compagnie?》

Je ne sais pas si c'est la chaleur qui dompte le stade qui me met dans cet état là, où l'idée que je suis un homme libre dans une nouvelle ville, prêt à charmer les femmes qui viendront à moi. Mais je n'ai aucune idée si je considère Fallon comme toutes les femmes ou comme la femme. C'est vraiment très flou dans ma tête.
J'ai vraiment envi de tiré un trait sur ma relation avec la jeune femme, mais le destin semble en vouloir autrement..

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Cette partie de golf m’était complètement improvisée. J’avais prévue à la base une séance de massage suivi d’un spa, sauf que Liam s’était pointée et je me retrouvais à partager le bâton à ses côtés sur le terrain. Je savais bien que Michael n’apprécierait pas de me voir en compagnie de mon ex-mari, mais c’était attractif. Je n’arrivais pas à partir. Je le laissais m’aider à me guider et je lui souris. Tout ça était trop bête… Je n’étais pas prête à passer outre la compagnie de Liam faut croire. Je replace ainsi une mèche furtive et répliqua à son commentaire. « Tu peux être certain que je n’ai pas eu deux minutes pour penser à toi. » C’était un peu direct, mais ça me permettrait de me détacher de lui plus facilement. Je tenais tout de même à lui offrir une explication plus complète. « Tu sais.. depuis l’incendie du manoir, notre déménagement à New York et l’ouverture de la nouvelle filiale à Manhattan. C’est la folie furieuse chez les Carrington. » Dis-je en levant les bras comme pour exprimer de l’étonnement. Je m’exprimais avec maladresse, mais je tentais de bien cacher mes sentiments à l’encontre de Liam. Oublie le. C’est le mieux que tu peux faire. Autant pour toi que pour Michael. Je termine ainsi mon coup et je me retire doucement pour lui laisser la chance d’agir. « À ton tour Ridley ! » Je riais en donnant un petit coup avec mon bâton sur ses tibias.

Peu de femmes m'ont déjà résisté.. J'aurai aimé qu'elle ne fasse pas parti de l'une d'entre elles.
Peu importe, je suis venue ici pour me faire des relations professionnelles et non pour roucouler sur un terrain de golf. Il était de mon devoir d'homme célibataire de trouver un nouveau centre d'intérêt. Ainsi qu'une autre femme à intéresser.
Je pris mon courage à deux mains ainsi que le club de golf et défia d'un regard déterminé le trou où ma balle devait atterrir.

《Me déconcentre pas, j'ai une dignité à tenir et tout les vieux moches et poilus dont tu parlais toute à l'heure sont à l'affût. Je dois mettre cette balle !》

Il lança la balle d'un coup vif, celle-ci fût éjecté du terrain. Une tristesse pouvait se dessiner sur mon visage.

《Aïe, je vais devoir trouver un autre domaine d'intégration.. Je vais me reconvertir en escorte boy.. J'aurai des relations pro, des femmes, de l'argent et une dignité.. T'as des clientes en tête pour un début?》

Un petit rire s'echappa de mes lèvres.

《Nan mais vraiment, c'est peut être une issue à considérer, je pourrais ensuite raconter mon expérience dans mon livre ! C'est génial!》

Je me retourna vers la jeune femme qui même en faisant du sport était toujours bien habillée. Elle m'étonnera toujours.

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Je le regardais, même que je l’observais, mon bras appuyé contre mon baton, je mordillais le bout de ma lèvre inférieure sans vraiment m’en rendre compte. C’était à son tour et il marqua son coup qui semblait être très bien au premier regard, mais qui dévia assez rapidement hors du champ. Je ne pus m’empêcher que de l’applaudir. « Tu n’as pas besoin de moi pour te déconcentrer, je pense que tu es déjà assez habile dans ce domaine. » Je lève les sourcils amusée. Liam ne détenait pas grand talent dans le domaine et il me le fit comprendre. Je ne pus qu’éclater de rire. Il m’amusait et je passais un moment fort agréable au fond. Il s’imaginait jouer les escortes boys. « Et bien.. sachant que tu as accepté de te marier avec une pure inconnue sans vraiment poser de question, j’imagine que tu serais parfait dans ce domaine. » Dis-je avec tact. Je le fixais après qu’il m’aille demander si j’avais des idées de noms à lui suggérer. « Si tu m’aurais posé la même question à Atlanta, j’aurais pu te glisser une liste de nana désespérée prêt à tout pour un joli petit cul comme le tien, mais New York c’est plutôt ta ville que la mienne. Reste plus qu’à te poser toi-même la question. » Je me redresse en titubant mon bâton de gauche à droite. « Je suis certaine que tu pourrais nous pondre un bouquin beaucoup plus intéressant qu’un remake au masculin de « journal intime d’une call girl » … tu as beaucoup plus de talent que ça. » Je pose une main sur son épaule et lui fit tour. « On se déplace jusqu’au prochain trou ou on va casser la croute ? » Après tout, j’avais faim. Je n'avais pas pris mon repas en voyant Liam par la fenêtre quelques temps plus tôt.

Face à la requête de la jeune femme, un regard hésitant se dessinait sur mon visage.
J'avais en aucun cas l'envi de lui montrer qu'il était si facile de me charmer, même si je le suis.
Ainsi, je pris mon sac de sport à la main et dis d'une voix enjouée:

《Emmène moi là où tu veut ! Mais euhm.. Pas trop chic ça serait sympathique, j'ai pas vraiment la tenue adapté tu vois..》

Il tourne sur lui même pour lui montrer sa tenue inadéquate.
En effet, j'étais vêtu d'un polo blanc, ainsi qu'un short du même coloris m'arrivant mi-genoux.
Je ne voulais pas embarasser Fallon avec mon accoutrement..
Néanmoins, j'étais content de partager un moment avec la jeune femme, elle était intéressante à écouter et me faisait oublier mes problèmes du quotidiens.

《Il est inutile de préciser qu'on dîne en tant que bon amis, en recherche de souvenirs.》

Je lui souris et lui donne un coup de hanche qui me permet de me placer tout devant.
Cela me permettait d'inspecter et d'analyser les alentours.. Je devais me familiariser avec la ville qui n'était pas la mienne.
Ce dîner amical avec Fallon me permettra peut-être de connaître un peu mieux les rues de New York.

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J’avais réellement faim. Mais je ne pouvais pas couper ce moment agréable aux côtés de Liam. D’un sens, j’avais réellement envie de ce moment à ses côtés. Ce n’était sans arrière-pensée. Je ne comptais pas être infidèle à Michael. Il accepta ma proposition et me questionna sur l’endroit où nous pourrions diner. Je me posais la question, de base, je me disais qu’on aurait pu choisir le restaurant du country club, mais il ne semblait pas vouloir manger sur place. « On peut sortir en ville, je ne connais pas bien encore les restaurants, mais j’ai une appli pour nous guider. On aurait pu manger ici, sauf que la dernière fois que j’ai commandée des pâtes, j’ai aussitôt compris qu’ils n’étaient pas dignes de me servir un repas. » Je passais une main dans mes cheveux en titubant à ses côtés pour se diriger jusqu’au bâtiment d’où je revenais à la base. « Et peu importe où nous dinerons, nous arrêterons chez mon couturier. Il va te trouver quelque chose à te mettre sur le dos, parce qu’il est certain que je ne sortirais pas avec toi dans cette tenue. Les gens vont croire que je fais dans la charité. » Dis-je en riant. Liam précisa que ce diner serait complètement platonique. J’opinais à son commentaire. « Aucune arrière-pensée m’était venue. » Je voulais être claire. Je voulais lui faire croire qu’il était le seul à être malaisé par ce repas.

Fallon m'a toujours étonné, depuis la seconde ou je l'ai croisé. Elle semblait comme un ange dans l'ombre, elle était vêtu tout en blanc et semblait irréelle.
Et puis, quelle genre de personne demande un inconnu en mariage? Seulement Fallon Carrington.
Depuis, j'ai toujours eu du respect et de la considération pour celle-ci. Son tempérament de feu m'entraînait ne pouvait que me faire succomber.
J'espérais simplement que Culhane l'admire autant que moi. Elle le mérite.
Mais bref, j'ai vraiment besoin de m'amuser et discuter avec une amie.
Lorsqu'elle prit de haut ma tenue de sportif de haut niveau, je ne pu retenir un rire.
Je pris quelques secondes pour réfléchir à un réponse qui allait la mettre K.O, malheureusement son style vestimentaire était impeccable, aucun de ses vêtements était des contrefaçons.. En guise de réponse je l'a poussa gentiment pour lui montrer mon mécontentement.

《Je te montre mon côté sauvage et naturel, t'es une chanceuse !》

Au loin il me semble apercevoir une femme se faire "embêter" par des hommes en jogging, ma mâchoire se contracta, je pris le bras de Fallon pour la retenir près de moi. Il était hors de question qu'un de ses gars s'adresse à elle comme il le faisait avec la jeune femme devant nous.

《J'ai envi de les balayer.. Tu me permet d'aller leur adresser quelques mots avant d'aller où tu voudras ? 》

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Comment était-ce possible de sourire autant qu’à l’instant ? La compagnie de Liam me rendait étrangement nerveuse. J’étais paisible, mais également une boule de nerf. Tout ça ne me ressemblait aucunement et je devais me contrôler. Je l’observais face au commentaire qu’il venait de formuler et je fronçai les sourcils. « Devrais-je prendre ça avec positivisme ? Au moins, je peux me dire que personne ne croirait que j’ai un amant. Je n’oserais jamais sortir avec mon mari dans un tel accoutrement. » C’était vrai, mais j’ajoutais une pointe d’ironie dans ma phrase. Nous marchions ainsi jusqu’au petit bâtiment où des hommes semblaient s’occuper du cas d’une jeune femme. Liam semblait s’emporter un peu trop rapidement sur le comportement de ces derniers. Mon sourcil s’arqua aussitôt et je plissai les yeux d’un geste interrogatif. « C’est réellement pour faire ton chevalier servant sur son grand cheval blanc que tu souhaites aider cette jeune femme – qui plus est – s’avère très emballée par le comportement de ses matchos embulants… - ou c’est pour jouer les gros durs devant moi ? » Je savais que Liam tenait encore à moi et qu’il voulait gagner des points – peu importe de quelle manière. Je n’avais jamais aimé être contrôlée par des hommes, mais je savais que la plupart d’entre eux aimait se montrer le mâle dominant dans ce genre de situation. Je serrais les lèvres en attendant une réponse, croisant du coin les bras.

Elle n'avait pas tord en disant que je voulais me montrer dominant envers elle, mais la vérité était que je suis de nature protecteur et rien ne pouvait m'en empêcher, je tenais à Fallon et je comptais le montrer au monde entier.
Malgré sa réflexion, je ne la lâcha pas d'une semelle et resta près d'elle tout le long du trajet.

《Nan ! Une charmante femme comme toi est vite attaquée, je surveille la propriété de Culhane. Considère moi comme un gardien au musée.》

J'étais content de rester en contact avec Fallon malgré notre passé commun.
Il n'y a pas une journée où je m'imagine sans la jeune femme dans ma vie.
J'espérais pouvoir continuer ainsi pour un long moment.

《T'es un peu comme la Joconde, étrange, obsédante et attirante. Malgré ça on ose pas trop t'approcher par peur de t'abimer 》

Je pris un recul pour montrer que personne pouvait lui être accessible.

《À part moi bien sûre !》

Je la poussa amicalement pour témoigner de l'affection que j'avais pour elle.

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Mon sourcil passait son temps à faire des bons à chaque fois que Liam me parlait. Je trouvais son comportement plutôt curieux, mais d'un sens, je voyais tout de même qu'il tentait de me charmer - sans en faire trop - je pouvais en être touchée d'un côté... je ne voulais surtout pas en faire tout un fromage et je préférais le laisser aller. Je lui souris de manière assez amusée et poussa un petit rire. "La Jocombe avec plus de courbe, et surtout beaucoup plus sexy. Je peux bien croire que le revitalisant ne devait pas exister à cette époque, sauf qu'avec un aussi grand manque de volume, je ne peux pas croire qu'elle n'aille pas perdu la moitié de sa valeur. Entre elle et la nouvelle secrétaire que nous avons à la boîte, il a un manque flagrant de conscience social... si tu verrais sa coupe de cheveux, une chance qu'elle ne travaille pas avec le public sinon, elle n'aurait jamais eu de chance chez Carrington Atlantic.. Blake m'a interdit d'obliger le sac de plastique pour travailler..  " J'avais toujours trouvé cette peinture assez laide. Oui, je pouvais avoir du goût lorsqu'il était question d'art et je pouvais débourser une vraie petite fortune, mais à quel niveau. Liam me désignait comme la propriété de Culhane. "Je suis loin d'être la propriété de qui que ce soit Liam. Accepter sa bague ne signifie pas qu'on m'entoure d'un collier et d'une laisse." Évidemment, je savais qu'il plaisantait. Je n'aimais juste pas cette image. Mes yeux se plissèrent et un sourire revint rejoindre mon visage. Nous arrivons finalement jusqu'à l'accueil du Country Club. "Je viens d'envoyer un texto à mon chauffeur, j'espère qu'il ne prendra pas une éternité à venir nous chercher comme la dernière fois. J'ai été à deux doigts de le virer, mais je me suis rappelé qu'il bossait pour la famille depuis plus de 30 ans. Il ne le sait pas, mais il l'a échappé belle.." Je roulais les yeux en feuilletant rapidement mes courriels.

ABANDONNÉ.