Garett et Joshua - L'habit ne fait pas le moine

L'habit ne fait pas le moine Garett & Joshua
La vie d’artiste c’était bien, mais la vie à New-York était bien plus chère qu’ailleurs et Othello voulait des croquettes tous les jours. Et lui aussi il avait besoin de se nourrir tous les jours. Alors bon il avait trouvé un petit boulot amusant qui lui permettait de mettre en œuvre ses talents d’acteur et également de mettre un peu de beurre dans les épinards. Il était client mystère. C’était un métier peu connu, mais plutôt bien payer et avec pas mal d’avantage, surtout pour Joshua qui servait de client mystère dans les hôtels les plus réputés de la ville. Il était payé pour dormir et manger à l’hôtel tout en vérifiant que les employés et si les promesses de l’hôtel étaient tenus. Donc bon, il ne se plaignait pas.
C’est comme cela qu’il se retrouva au Vintage. La mission était simple, sa chambre était payée, il devait vérifier que l’hôtel offrait bien le service auquel l’on pouvait s’attendre. Vérifier que les employés répondaient aux critères et vérifier que les chambres, la nourriture et tout le reste était également à la hauteur des promesses émît par les dirigeants de l’hôtel. Il resta un moment sur le trottoir à observer la façade avant d’entrer dans la réception. Tout était prêt dans sa tête, il avait même créé un personnage pour l’occasion, sortit un costume pour ne pas faire tache, il se ferait passer pour un homme d'affaires, c’était un rôle qu’il n’avait encore jamais joué.
C’était royal,dire qu’il y avait des gens qui vivaient dans un tel luxe tous les jours. Joshua était du genre simple, mais il ne pouvait nier que ce soit quand même magnifique. Il s’approcha de la personne à l'accueil et déclina son identité. Il fût surpris, agréablement surprit que la réceptionniste, l’accueil avec autant d’égard.Il avait l’impression d’être un roi. Il n’allait pas s’en plaindre, au contraire, pendant qu’on s’occupait de son bagage il laissait son regard dériver un peu partout, autant sur le bâtiment que les gens présents dans le hall. Vraiment, c’était un monde.
L’ascenseur lui-même était magnifique, ça le changeait de celui de son immeuble… Tout pourrit qui datait sûrement d’une autre époque et qui marchait une fois sur deux. En tout cas de ce qu’il en voyait pour le moment, l’hôtel lui sortait le grand jeu, il n’avait rien à redire. Il remercia le groom et lui glissa une paire de billets dans la main pour le remercier de l’avoir aidé avec son bagage puis il fit le tour de la chambre. Son appartement logeait ici. En grand enfant il retira ses chaussures pour sauter sur le lit avant de se laisser tomber sur le matelas. Il aurait dû emmener Othello. Il aurait pu se faire les griffes sur le tapis. Il roula sur le lit et observa les rideaux, transparents, même les rideaux devaient être en fils d’or. Du moins c’est un peu comme ça qu’il s’imaginait les choses. Il sortit son ordinateur et prit quelques notes rapides afin de pouvoir faire son compte rendu à la fin de son séjour puis il remit ses chaussures, mit de l’ordre dans sa tenue et repartit pour le bar de l’hôtel. Tout était payé et il comptait bien en profiter et pouvoir observer les salariés en action. Joshua n’était pas mauvais, il ne faisait jamais remonter le nom d’une personne incompétente. Parce qu’il savait que tout le monde avait besoin de travail. Par contre il n’avait aucun souci avec les cons. Une fois revenu dans le hall il partit au bar prit place au comptoir lustré.

« Bonjour. Un Whisky avec de la glace s’il vous plaît. »

Franchement, s’il n’aimait pas autant le théâtre il aurait pu tout laisser tomber pour faire ce job à vie.©️ Justayne

Le grand Wade Garrett Carpenter brillait par sa réputation un peu partout au pays. Certes, ses origines provenaient de la grande cité des anges qu’était Los Angeles, mais dans le cadre de son travail là-bas, il voyagea beaucoup à travers le pays – et même le monde. Garrett se voyait à l’empire d’une fortune familiale, le dirigeant d’un des hôtels les plus réputés du pays et résidait désormais dans la grande ville de New York. Tout allait pour le mieux dans sa vie – il tentait d’oublier les soucis de Sidebay où son paternel psychopathe avait tout tenté pour hériter de leur fortune dont il fut coupé. Un homme dangereux, violent et très manipulateur. Tout le monde ne vit que du feu dans le passé et sa réputation n’était plus à faire depuis belle lurette. Tout le monde jasait constamment sur ce qui se cachait derrière cette tragédie. Est-ce que Garrett était la victime ou c’était plutôt Lincoln Carpenter. Plusieurs l’avaient même affronté au Vintage depuis. Il tentait de contrepasser ses commérages – mais tout ça l’affectait sans cesse.

Enfin, un ami qui possédait également un établissement en dehors de Manhattan l’avait contacté dans la semaine. Selon son personnel, un client mystère avait séjourné récemment dans son hôtel. Le résultat ne fut guère très prometteur, sauf que la vidéo surveillance permettait au PDG de l’entreprise de mettre un visage sur cet individu. Il lui envoya par courriel la photo qu’il transmit à son propre personnel. Si cet homme advenait à franchir le pas du Vintage. Il voulait être prévenu – ce qui arriva finalement ce matin-là. Carpenter grinça des dents et attrapa vite la veste de son complet. Il se laissa le temps à cet homme de s’installer pour finalement le rejoindre au bar. Garrett s’installa à ses côtés et fit signe au barman. « Même chose et le meilleur que nous avons. Offrez le verre à monsieur. » Garrett tourna le regard en tendant la main à son client. « Je suis Garrett Carpenter, le propriétaire des lieux. » Il lui offrait son plus beau sourire.

L'habit ne fait pas le moine Garett & Joshua
Joshua se sentait vraiment homme d'affaires puissant là, il était dans son rôle, c’était grisant quand même. C’était l’une des raisons qui lui avait toujours fait aimer le métier d’acteur, le jeu. Parce que l’on pouvait être qui l’on voulait. Aujourd’hui il était un homme d’affaires, mais demain il pourrait être homme de ménage, Prince, héros de la mythologie. C’est cela qui voulait faire comprendre à ces élèves. Un acteur n’est pas juste l’incarnation d’un personnage, il doit le devenir pour en puiser l’essence. Pour s’élever plus haut et comprendre les sentiments de celui qu’il doit jouer. Pour être acteur et cela aussi il le disait souvent à ses étudiants, il était important de bien comprendre la nature humaine. De comprendre quels sentiments pouvaient amener tels actes ou telles paroles. Pour la majorité des gens, le jeu c’était simplement sortir du texte par cœur. Mais non, ça demandait beaucoup de travail en amont.Il philosophait donc sur le métier d’acteur accoudé à un bar qui devait valoir le prix de tout ce qu’il avait dans sa petite vie. Il avait l’impression d’être James Bond. En plus beau, bien évidemment. Il eut un léger mouvement d’épaule quand il entendit une voix grave à ses côtés et qu’en plus cette voix disait qu’on lui offrait le verre. Il espérait que ce n’était pas une technique de drague, parce que d'un son cœur était déjà pris par un idiot et en plus il était au travail et qu’il ne pouvait pas perdre son temps à repousser quelqu’un. Du coin de l’œil il vit qu’on lui tendait la main et la suite de la phrase le rassura sur une chose, ce n’était pas de la drague. Il se retourna donc complètement son regard jaugeant rapidement l’homme devant lui. Plutôt canon, ne nous mentons pas. Il lui serra la main en souriant un peu, haussant un sourcil surprit.

« C’est un honneur Monsieur. Mais qu’ai-je fait pour mériter que le propriétaire lui-même vienne me voir et me paye à boire ? »

Joshua sourit un peu avant de se tourner vers le serveur pour le remercier, il fit tourner son verre dans ses mains faisant ainsi taper les glaçons les uns contre les autres créant un petit son de clochettes. Lui il ne buvait pas d’alcool, donc il ne tremperait même pas ses lèvres dans le verre… Mais c’était pour bien entrer dans son personnage. Et puis bon ce n’était pas son argent qui y passait, alors il pouvait bien se permettre, surtout qu’un homme d'affaires qui boit de la grenadine.. Merci la crédibilité quoi. Carpenter. Il se fit violence pour ne pas demander à l’homme devant lui s’il avait vu Kayden. Mais vu les remarques du fils sur le père, il savait que ce n’était pas l’amour fou, donc il ne dit rien.
L’acteur plongea son regard clair dans son verre et se pinça les lèvres, il n’y avait pas réfléchi en acceptant le travail, mais pourtant c’était de notoriété publique que le Vintage appartenait aux Carpenter.

« En tout cas vous avez un très joli hôtel. Sûrement le meilleur de la ville. Et votre personnel est vraiment irréprochable. »

C’est sûr quand on avait peur d’avoir une mauvaise appréciation on caresse l’homme censé nous noter dans le sens du poil. Mais ça, Joshua ne le savait pas.
©️ Justayne

Comment réussir à acheter n’importe qui ? Garrett ne voulait pas dévoiler toute suite ses cartes. Cet homme bossait comme client mystère et le propriétaire des lieux en fut mis au courant. Il ne comptait pas lui avouer qu’il était au courant, mais lui offrir plutôt un service impeccable. De toute évidence, il formula un mémo à son staff pour leur aviser de l’importance de ce nouveau client au sein du Vintage. Si un employé commettait une faute, il ne lésinerait pas sur la chose et irait jusqu’à les renvoyer.

Carpenter souriait à son client qui s’adressa aussitôt à lui. Il se doutait que la présence de Garrett au sein du bar allait éveiller des doutes à son sujet, mais il ne voulait pas rater sa chance. L’homme dévoila sa dentition face à son commentaire sur sa présence. L’homme s’appuya le bras sur le comptoir et ria. « Rien de particulier. J’avais envie d’un verre et j’ai l’habitude de remercier la clientèle par des petits gestes pour démontrer ma gratitude à ma clientèle. Cependant, il ne faut pas y prendre goût ! » Dit-il en éclatant de rire. C’était très amical comme réaction et il ne put s’empêcher de continuer à sourire tout bonnement. Le grand patron remercia le serveur d’un signe de la tête et glissa malgré tout un billet en guise de pourboire – généreux quand même. Il détourna son regard pour regarder de nouveau ce fameux client mystère. Il espérait que son séjour se déroule plutôt bien. D’un côté, il avait appris qu’il séjournait à l’hôtel – pas seulement pour profiter de la convivialité du bar. Il lui décerna quelques compliments, ce qui le rassura beaucoup. « Oh, mais c’est réellement un plaisir d’entendre ses quelques mots, mes oreilles vous remercient. Nous avons fait beaucoup pour rendre cet établissement à la hauteur. En espérant que vous nous fournirez des bons commentaires… à votre entourage je veux dire. » Ses lèvres sursautaient à la vue de sa remarque. Il se rattrapa plutôt rapidement pour ne pas éveiller les soupçons. Wade masqua son malaise en portant son verre à ses lèvres pour en boire une gorgée.

L'habit ne fait pas le moine Garett & Joshua Le blond s'était tourné complètement pour pouvoir observer l’homme en face de lui. Tout en cette personne respirait le pouvoir, non seulement le pouvoir sur les autres, mais également sur lui-même. Joshua était persuadé qu’il n’était pas homme à laisser les émotions le guider. Bon, il n’inventait pas, Kayden lui avait souvent parlé de son père. En mal avons le et l’acteur n’avait pas vraiment de soucis à imaginer un homme étriquer d’esprit, engoncé dans son éducation de Prince à couronne qui savait ce qu’il valait et qui pensait que les autres ne valaient rien. Mais pour le jeune professeur, il n’y avait pas que du mauvais. Les Hommes ne pouvaient pas être seulement mauvais, sinon et bien pourquoi se battre pour faire de la terre un endroit meilleur ? Il était certain que le bien pouvait se trouver n’importe où. Joshua était un grand naïf, romantique et fleure bleue. Mais est-ce que c’était si mal que ça ? D’avoir des rêves ? Quand il voyait ces gens dans cet hôtel, il ne voyait que des humains désabusés. Qui ne connaissaient de la vie que le meilleur mais qui arrivaient quand même à se plaindre de ne pas être heureux.
Il revient au moment présent, trop s’attarder sur le père l’amènerait directement à penser au fils et il ne le voulait pas. C’était hors de question qu’il pense à cet idiot. Hors de question.. Fichu cerveau. Il fit tourner son alcool dans son verre toujours sans y toucher, il ressemblait vraiment à ces idiots dans les films au cœur brisé qui tentaient de se noyer dans un verre. Il avait le cœur brisé, mais il ne voulait pas se noyer. Joshua aimait trop la vie pour ça.

« Je ne compte pas y prendre goût. Ne vous en faites pas. Bien que je sois habitué à ce qu’un homme charmant m’offre un verre dans un bar. Mais ne vous en faites pas. Vous n’êtes pas mon genre. »

L’acteur ricana un peu et se tourna totalement, collant son dos contre le bar pour observer les gens devant lui. Certains devaient porter sur le dos l’équivalent d’un an de salaires pour lui. Et encore il était mignon… Il ne gagnait pas toujours des cent et des milles. Cela dépendait de s’il avait le temps et l’envie de prendre un petit boulot en plus de son post de professeur ou s’il avait l’occasion de jouer dans une pièce.

« De bons commentaires ? »

Il haussa un sourcil et resta un moment sans bouger, fixant une femme magnifique vêtue d'une robe tellement plongeante que Joshua était certain qu’il pourrait voir ses pieds en regardant dedans. Il se racla la gorge avant de rire un peu nerveusement et de passer deux doigts dans sa cravate. Normalement personne ne devait savoir qui il était…

« Je n’ai pas beaucoup de familles ni d’ami, mon travail ne me permet pas d’être souvent au même endroit. Mais je ne dirais que du bien de votre hôtel. Les employés ont vraiment été plus qu’adorable. Et prévenant. Ils m’ont même offert une boîte en chocolat de plus pour s’excuser d’une trace de doigts sur la fenêtre de ma chambre. Ce n’était pas la peine, mais je suis un grand gourmand ! »

Il sourit un peu gêné. Il ne s'était pas attendu vraiment à être devant le grand patron. Mais c’était un bon exercice. Un défi de garder son personnage. Même si dans l’histoire il était défavorisé. Puisque l’homme en face de lui savait qu’il jouait la comédie. Il avait sûrement l’air idiot tient. Il observa son verre, toujours plein et soupira un peu.

« Votre hôtel est un monde à part, de calme et de sérénité, je n’ai pas du tout envie d’en sortir et de revenir à la vie trépidante de la ville. »

Et à mes soucis, voici la fin de la phrase, parce que son personnage n’avait pas de frère disparu, son personnage, n’avait pas de peine de cœur… Son personnage était riche et heureux.

©️ Justayne

Le grand homme restait bien droit face à ce client mystère qui ne devait pas se douter que son jeu venait d’être percer à travers l’établissement. Garrett faisait partie de ses grosses têtes qui gardaient contact avec la majorité de ses compétiteurs. Ce n’était pas rare de le voir partager un repas dans les autres restaurants ou même de boire un verre dans les autres bars. Il aimait bien découvrir la compétition – se gardait même d’analyser le personnel, voire de recruter si le besoin allait – mais il faisait toujours ça avec le plus de classe possible. Carpenter ne voulait pas se faire des ennemis inutiles après tout. Enfin, face à son compliment à l’égard du jeune blondinet, Wade se vit retourner le geste d’une manière dont il n’aurait jamais imaginé. Jamais il n’aurait osé flirter avec un homme et juste l’idée lui déplaisait beaucoup. Il se sentit assez mal à l’aise suivant ce commentaire et surtout, comment devait-il se comporter devant lui ? Il ne voulait pas avoir l’air fou et encore moins le faire fuir. Cette interaction se devait d’être courtoise. Il ne voulait pas une mauvaise note sur son hôtel. Garrett rougit de malaise. « et ce n’était réellement pas de mon intention, ne vous en faites pas. Je ne savais pas que … que vous étiez intéressé par les hommes d’ailleurs… ça ne se voie pas. » C’était maladroit, vraiment. Il ne pensait pas que son propos puisse être mal interpréter. Il espérait que cette entretient se passe bien. Pour le moment, il jugeait que oui. Garrett sourit face aux compliments qu’il lui fournissait. « Oh, c’est dommage, mais si vous faites une analyse aussi intéressante auprès des gens que vous croisez qu’à moi, je ne pourrais qu’en ressortir choyer. C’est toujours agréable d’entendre qu’on fait un bon travail. Surtout lorsqu’on met beaucoup de cœur à l’ouvrage ! J’attends de mon personnel un service personnalisé et hors norme pour chacun de nos clients, ce qui explique ce traitement de faveur dès votre arrivée. J’avoue que l’ambiance est réellement détendue contrairement à la vie vibrante de New York. Vous avez essayé nos spas ? » Suggéra-t-il.

Malheureusement pour lui, Garrett ne cerna pas le sarcasme du commentaire que venait de formuler Joshua au sujet de son apparence. L’homme leva d’un bond les sourcils en buvant une gorgée de son verre et répliqua d’un franc sourire. « Et bien… on en apprend à tous les jours. Je suis content pour vous. » Il reprit une gorgée en déviant son regard vers la serveuse qui croisa son regard. Garrett abusa d’un sourire charmeur et retourna son attention de nouveau vers son interlocuteur. Ça lui avait permis de couper son malaise surtout. Il ne voulait pas une mauvaise note que pour un commentaire malaisé sur son orientation sexuel. Après tout, ça n’avait rien à voir avec la qualité du service de son hôtel non ? « Oh, vous avez quelqu’un dans votre vie. Je connais un homosexuel également, enfin une. Ma sœur cadette est devenue gay lorsque nous étions encore à Sidebay. Je dois avouer que sa petite copine, c’est une vrai bombe, alors je peux comprendre ce retournement de situation. Je vous souhaite de même beaucoup de bonheur avec votre ami. » Et oui, c’était un cliché, d’avoir de la difficulté à utiliser des termes comme petit-ami ou amoureux. Ami c’était universel et ça rendait Garrett beaucoup plus confortable. Le patron continuait à sourire de plus belle. Le client mystère adorait le Vintage et il ne faisait que vendre ses mérites. L’homme replaça le collet de son veston avec classe. Il adorait recevoir des compliments et ce n’était jamais assez pour sa grosse tête. « Je vous remercie et ça me soulage beaucoup d’entendre ce genre de propos. Si vous en avez besoin, je peux exiger à l’une de nos hôtesses de vous réserver un rendez-vous pour un bain de boue demain matin à première heure… enfin, ou à l’heure qui vous plairait ? » Dit-il tout sourire.

L'habit ne fait pas le moine Garett & Joshua « Votre sœur est devenue gay ? Et vous ne l’avez pas attrapé ? Vous devriez faire attention. C’est un virus plutôt dangereux, volatile et qui fais plus de victime que la peste… Moi j’ai eut de la chance, je l’ai attrapé. Mais qu’a moitié. Du coup je peux encore être normal si je veux et coucher avec des femmes de temps en temps. Mais j’évite je ne voudrais pas quelles attrapent mon virus. Je garde mes distances... »

Mais Joshua ? Qu’est ce que tu fais ? Tu cherche la merde ? Tu veux te faire virer de l’hôtel par des gorilles en costumes à la Man in Black ? Non, tu as besoin de cet argent. Alors tu va tourner ta langue dans ta bouche sept fois avant de l’ouvrir de nouveau et tu va serrer les dents. Même si tu as envie de hurler sur ce types qu’il empêche son fils d’être heureux.

« Mon ami… N’est pas. N’est plus mon ami. Mais merci quand même. Son père est un peu responsable de cette situation. Il est très rétrograde et il préfère que son fils soit seul et malheureux plutôt qu’avec un homme. Je suis certain qu’il serait capable de le pousser dans les bras d’une femme juste pour avoir l’impression que son fils est « guérie » même si son fils doit finir sa vie malheureux comme les pierres. Vous avez des enfants vous ? Vous préféreriez les savoir heureux mais gay ? Ou seul mais malheureux ?»

Et prend toi ça dans les dents monsieur Carpenter. Oui c’était de toi qu’il parlait mais ça, tu ne pouvait pas le savoir. Allez Joshua calme. Ne mord pas. Ce type est le plus puissant de la ville il peut sûrement te faire prendre tout ce que tu as… Oui Joshua parfois vivait comme dans un film. Là il voyait Garett comme le Parrain capable de le faire disparaître par un homme de main à la faveur de la nuit. Vraiment, il fallait qu’il arrête de vivre sa vie comme ça parce que le retour à la réalité était toujours compliqué après.

« Un bain de boue ? Ho...Pourquoi pas, je dos avouer que je n’ai jamais tester. Et c’est bien le premier hôtel dans lequel je vais qu’on me propose un bain de boue. Vous avez vraiment un standing au dessus des autres dans cette ville Monsieur. »

C’est sûr que c’était mieux que les petit motel pourris auquel il avait eut le droit en arrivant. Mais en même temps lui il n’était pas riche. Et avoir rien qu’un lit et un toit au dessus de la tête déjà c’était du grand luxe. Surtout dans une ville aussi chère que New-York. Enfin, maintenant avec tous ses jobs il s’en sortait mieux. Et il ne se plaignait pas. Mais il avait besoin de TOUS ses boulots, donc il valait mieux qu’il se la ferme et qu’il coiffe pôpa Carpenter dans le sens du poil.

« Un bain de boue c’est d’accord. Mais je ne voudrais pas abuser. C’est quand même un traitement de faveur. Je m’attend au moment où je vais me réveiller et me rendre compte que tout ça n’était qu’un rêve et que je suis au travail en fait ! »

Il sourit un peu et observa un peu les client avant de sourire en voyant une petite fille jouer avec sa poupée. Il pensa à Gawain. Ce petit lui manquait tellement. Avant de se concentrer sur son travail. Il ne devait pas commençais à déprimer. Ce n’était pas le lieu, ni le moment.


©️ Justayne

L’explication que lui fournissait Joshua sur le virus homosexuel surprit beaucoup le PDG qui sombra dans la naïveté totale. Son regard changea et il devint de plus en plus intrigué par ce qu’il comptait. « Ah oui ? Je n’avais jamais pensé que ça pouvait s’attraper. Je ferais attention la prochaine fois qu’elle passera à la maison… je ne voudrais pas me réveiller la nuit après avoir fait un rêve érotique où il aurait un autre penis que le mieux. » Il plaisantait un peu sur le sujet, mais Garrett croyait vraiment aux paroles de son client. Les questionnements qui suivirent rendait l’homme d’affaire plutôt mal à l’aise. Son regard semblait de plus en plus furtif et il préférait boire que de regarder l’autre homme droit dans les yeux. Il ne savait pas trop quoi répondre à ses questionnements. « Je suis navré pour vous. Ça ne doit pas être facile de vivre comme ça, mais dites-vous qu’il y a plein de femmes de disponible si cet homme n’est pas fait pour vous ! » Il leva les épaules comme pour démontrer que ce n’était pas si grave. « Et je remercie le ciel parce qu’aucun de mes enfants n’est homosexuel ! Je dois avoir de bons gênes… et pour ma sœur.. c’est sans doute qu’une question de mal chance. Peut-être que ma mère a été secoué pendant qu’elle était enceinte d’elle.. avec mon père, ça ne me surprendrait même pas. » Il se sentait déjà plus à l’aise. Il sourit de nouveau en offrant un bain de boue à son client. Il semblait accepter. « C’est parfait. Je donne votre nom à notre responsable et lorsque vous aurez envie de profiter de ce service. Vous aurez le forfait tout inclus et tout à fait gratuitement. Je vous remercie beaucoup des compliments sur notre établissement. Mon but premier est de rendre votre séjour agréable. Je ne vous embêterais pas plus longtemps, je vais retourner travailler, mais n’hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit. Je suis votre homme. » Il sourit en terminant son verre d’une traite.