You fight like a girl... "Well, thank you!" ▬ Dallas
FEAT : Matthew Daddario
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INSCRIPTION : 17/11/2018
Kayden Carpenter
LIKE IT OR NOT, WE LIVE IN AN AGE OF DYNASTIES
Dim 16 Déc 2018 - 9:53
"You fight like a girl!" / "Well, thank you!"Dallas & KaydenLes choses ne s’étaient pas réellement passées comme prévu depuis son arrivée en ville. D’abords, son père lui tapait encore plus sur les nerfs. Ensuite, en logeant à l’hôtel il était tombé sur un Joshua lui en voulant clairement alors forcément, son agacement s’était fait de plus en plus grand, au point que ce soir, le jeune homme avait décidé de sortir et se mettre la tête à l’envers. Cette nuit, il ne travaillait pas et quelqu’un s’était proposé pour garder Gwaine pendant qu’il sortait - Joshua, pour ne pas le citer. L’homme était la nounou parfaite et au moins, Kayden ne se faisait pas de soucis s’il rentrait tard ou pas du tout. À la rigueur, il aurait quelques explications à donner, mais ce n’était pas si grave… qu’est-ce qu’un petit interrogatoire par un professeur sexy, tant qu’il passait une bonne soirée? Pour cela, Kayden se rendait dans le Bronx, sachant que personne n’irait le chercher là-bas. Après tout, il était un Carpenter, un fils de bonne famille… qu’est-ce qu’un tel gamin irait faire là bas? Exactement. Rien du tout. C’est pour cela que son fournisseur habituel se trouvait dans ce quartier. Loin des choses clinquantes du reste de la ville. Près d’un vieux bar où l’on n’allait sans doute pas se perdre à moins d’avoir quelque chose à cacher.
"You fight like a girl!" / "Well, thank you!"Dallas & KaydenQu'est-ce que je pouvais bien faire dans un tel bar ? C'était une question que l'on pouvait effectivement se poser. L'endroit n'était pas des plus "fréquentable", mais cela m'importait peu. Cela faisait quelques jours que j'étais arrivé en ville et je n'avais toujours aucune piste pour retrouver mon fils, en même temps, je cherchais un peu une aiguille dans un botte de foin, je n'avais que très peu d'élément sur mon fils, je ne connaissais même pas l'identité qu'il avait actuellement, alors c'est pour dire. J'avais terminé ma prestation de la soirée dans un bar situé quelques rues plus loin et j'avais eu envie de me détendre un peu. Pas d'alcool dans mon verre, juste un cocktail de fruits. J'essaye de limiter ma consommation d'alcool, j'ai de très mauvais souvenirs avec cette substance. J'observe la "faune" environnante, tous les clients ici ont l'air complètement paumés, il y a aussi quelques drogués, clairement je n'avais pas choisi l'endroit le plus huppé de la ville. Poussant un soupire, je payais ma consommation puis je me levais pour quitter le bar. En fait, j'avais voulu passer par les toilettes, mais je me suis trompé de porte et je me suis retrouvé dans ce qu'on pourrait appeler l'arrière-cour.
Je fronçais les sourcils. Il y avait une bagarre. Et merde, maintenant que je l'avais vu je ne pouvais pas passer mon chemin et faire comme si je n'avais rien vu, surtout qu'ils avaient l'air d'être tous contre un seule jeune homme qui avait bien du mal à se défendre et...à tenir debout. Bon...espérons que je rentre à l'hôtel sans trop de bleus. J'avançais vers les types, les mains dans les poches.
-Hey, les mecs....je suis sûr que vous pourriez trouver une autre solution pour régler votre problème.
- Ta gueule papy, c'est pas tes affaires.
Je haussais un sourcil. Papy ? Quel petit trou du cul, en voilà un qui a manqué de fessées dans son enfance, ça lui aurait appris le respect.
- Papy ? C'est pas sympa ça, moi qui pensais avoir conservé mon teint de jeune homme. Sans rire les gars, vous allez finir par vous faire mal.
- Mais tu nous emmerdes
Un des types fonça vers moi, j'eus le temps de chopper un couvercle de poubelle et de le placer devant moi avant que le type ne veuille me décocher un coup de poing. Forcément, il se fit mal. J'eus un petit sourire amusé.
- Tu vois, je te l'avais dit.
Je jetais un regard au jeune brun qui était leur "victime".
"You fight like a girl!" / "Well, thank you!"Dallas & KaydenKayden sentait que sa tête était prise d’un étrange vrombissement. Quelque chose vibrait et lui faisait voir le monde bizarrement, et ce n’était pas que l’alcool ou la drogue. Il n’avait pas consommé grand chose ce soir, pour garder les idées un minimum… quoi? Ha oui, il avait niqué tout son argent pour se foutre la tête à l’envers. Exit d’être très droit dans ses godasses du coup, et le jeune homme se retrouvait surpris - et part terre - quand un type venait à son secours. Il ne comprenait pas trop ce qu’il se passait, jusqu’à entendre une fois amicale près de lui, après que le chef de la bande ait lâché qu’ils n’en avaient pas terminé, et que cette histoire se réglerait une autre fois. Qu’il essaie seulement de remettre son fils dans cette affaire… Kayden se ferait une joie de le tuer de ses propres mains dans ce cas. Est-ce qu’il allait bien? Il s’était éclaté le poing contre un mur et apparemment, vu la douleur, ce n’était pas joli à l’intérieur de sa main. Peut-être que le terme exact était: cassé. Il s’était cassé la main comme un con, et pour aller expliquer ça à son entourage sans passer pour un crétin maladroit, bonjour l’angoisse. Dans tout les cas, si Kay ne voulait pas que l’inconnu imagine qu’il soit en train de souffrir d’une commotion cérébrale, le jeune homme devait envisager de répondre rapidement et il finissait par ouvrir la bouche.
“Je crois que ça va. Ils sont bêtes mais ils tapent plus fort que je le pensais…”
Mais le monde continuait de tourner de manière très dérangeante autour de lui. Un vrai manège. Un peu comme ceux qu’il y avait à la foire et qui vous retournaient totalement le cerveau.
"You fight like a girl!" / "Well, thank you!"Dallas & KaydenIl y a des rencontres qui tombent hasardeusement bien. Quoi ? J'ai le droit d'inventer des expressions, non ? Bref, quoi qu'il en soit, j'avais eu envie de me déverrouiller un peu les muscles, même si je ne suis pas spécialement quelqu'un de violent, je n'ai jamais aimé la lâcheté et, clairement, ces types n'étaient pas du tout courageux, ils étaient quatre, enfin trois et demi vu que l'autre se battait quand il ne jouait pas avec son téléphone, contre un seul gars. Les forces n'étaient pas équilibrées. J'avais donc décidé d'entrer dans la mêlée en me faisant le moins de mal possible. Coup de chance pour moi, ce n'était que des pleutres qui savaient s'en prendre à plus faible qu'eux, mais dès que quelqu'un de moins...enfin quelqu'un qui tient mieux l'alcool qu'eux entre en scène....pfiou, il n'y a plus personne.
Je ne dis pas que le jeune homme n'aurait pas été capable de leur régler leur compte, à dire vrai, je n'en sais rien, mais il avait l'air de ne pas avoir bu que de l'eau ce soir et probablement que ses cigarettes n'étaient pas uniquement que des cigarettes, alors forcément, il a moins de capacités que si il était "clair". Après la bagarre, je m'étais dirigé vers la victime pour lui demander comment il allait. Je fronçais les sourcils, un peu inquiet, en attendant qu'il me réponde. Il finit heureusement par le faire. J'eus un petit sourire amusé.
- Bof, tu sais, tout dans les muscles et rien dans la tête....ce n'est pas forcément mieux.
Je haussais les épaules nonchalamment quand il me remercia de l'avoir aidé.
- Il n'y a pas de quoi.
J'ouvris de grands yeux quand il me dit son nom.
- Carpenter ? Sans déconner ? Tu es le fils de Garrett ? Oh la vache, t'as poussé dis donc. Ouais, c'est con comme réflexion, la dernière fois que je t'ai vu t'avais même pas dix ans, alors évidemment. Tu ne te souviens pas, je suis Dallas....Dallas Worthington. Mélodie, ma femme et Kyllian mon fils, on habitait tous les trois ici il y a quelques années de cela. On venait souvent voir ton père.
Il s'apprêtait à me serrer la main, mais bien sûr elle était cassée, donc il se ravisa. J'eus un sourire désolé.
"You fight like a girl!" / "Well, thank you!"Dallas & KaydenLe jeune homme était presque certain de connaître cet homme. Même s'il était au clean qu'un bébé né d'une mère sous excta, ce visage ne lui était pas inconnu du tout et si les mots de l'adulte le firent rire, il n'en demeurait pas moins très intrigué. Enfin, disons que le sentiment était là, même si son esprit passait de ces questionnements internes, à la sensation de sa main qui demandait à ce qu'on vienne lui porter secours, cela n'empêchait en rien le fils Carpenter de répondre à la pique de Dallas. Celle concernant le fait que oui, certains ont tout dans les bras mais dans la tête... même le vide intersidéral était plus remplis. — Ils sont quand même distrayants non? C'est un peu comme observé des singes ivres. Ils font n'importe quoi, au point qu'ils en deviennent presque mignons.
Ok. Dans le genre bourré, il n'était pas mal du tout dans l'immédiat. Juste pas assez pour ne pas ouvrir de grands yeux en entendant que son nom activait plusieurs alarmes dans la caboche de son sauveur. Ils se connaissaient donc bien? Dallas? Mélodie? Kyllian? Quand il était tout petit? Il se souvenait vaguement d'un gosse ouais, et de son père qui était gentil et moins débile que Garrett. Disons que lui, son affection pour son fils était claire et nette. Il n'avait pas besoin d'amener des cadeaux coûtant plus que le salaire de l'américain moyen afin de lui montrer son affection. Oui. Kayden s'en rappelait. Il se souvenait aussi d'avoir, quelques temps, été jaloux et souhaité que son père soit aussi Dallas. Pour voir ce que cela faisant d'avoir un paternel qui ne misait pas tout sur sa fortune afin de gagner l'affection des autres. — Je crois que je me rappelle un petit peu oui. Faudra sans doute juste me redire tout ça demain matin.
90% de risque qu'il oublie tout de cette conversation au petit matin, une fois les effets de tout son cocktail de trucs et bidules partis de son métabolisme. Quoi que, vu son état, ce serait plutôt le lendemain soir.
— Vous êtes revenus en ville du coup? Hein? L'hôpital? Euh.. je... je préfère pas. J'aime pas ces bêtes là... et enfin... non. Merci.
La dernière fois qu'il avait mis les pieds là-bas, on lui avait annoncé qu'il avait un gros problème de santé, qui risquait sur le long terme de le changer en fane de radis, alors non merci. Tant qu'il restait loin des blouses blanches, il pouvait faire comme si de rien n'était.