The Tidalwave - HAYDEN & FALLON

« Non, vous voulez rire de moi ? Je connais la famille Forrester depuis ma plus tendre enfance, vous ne voyez pas que je suis Fallon Carrington, ouvrez dont votre téléviseur comme tout le monde. Attendez que je touche un mot à Hayden, j’espère que vous ne teniez pas à votre travail, parce que vous risquez de devoir mendier dans la rue avant que midi ne sonne. » Je rageais. Ce n’était pas parce que j’avais brillé à Atlanta depuis mon enfance que je ne pouvais pas méconnu dans la grande citée qu’était New York. J’y passais régulièrement et on parlait de ma famille à la télévision constamment. Il était impossible que pour cette réceptionniste immigrante, je n’étais personne. Oui, je m’étais pointée au sein de l’empire Forrester sans rendez-vous, mais Hayden avait toujours fait pareil lorsqu’il était en voyage à Atlanta pour me montrer ses nouvelles créations. D’ailleurs, c’est lui-même qu’il m’avait demandé de faire un arrêt chez lui une fois que je serais bien installé à Manhattan. Je ne pouvais que respecter ses dires et j’avais un peu de temps de libre cette avant-midi. Un bal de charité était organisé par ma société pour vendredi prochain et je ne pouvais pas me présenter là sans une création originale signée Hayden. Je fronçais sévèrement les sourcils face à la réaction de cette idiote à deux balles. « Appelez-le. Et j’ose espérer que vous ne me demanderez pas mon nom une seconde fois. » Dis-je sur un ton assez élevé. Je soupirais juste à l’idée de continuer à me prendre la tête avec elle. Je fixais mon portable un court instant voyant les minutes défiler depuis mon arrivé dans le hall de l’immeuble.

" Non, je ne ris pas de vous, je ne vous connais pas ! point !" dis là réceptionniste sur un ton agacé. Oh qu'elle ... cette femme, pas tout le monde la connaît. Et puis, notre patron n'a qu'à accueillir ses clients lui-même après tout ! Pensa la réceptionniste. " Je vais l'appeler et calmez-vous !".

J'étais dans mon bureau en train de faire des croquis pour de nouvelles robes que j'allais sortir et d'autres pour le gala de charité de Fallon. Certains croquis avaient des couleurs claires, d'autres avaient des couleurs ternes. Par contre, il y a bien un truc que je détestais par-dessus tout, c'est les personnes qui n'attendent guère, hormis quand c'est vraiment urgents ou que vous venez me voir hors commande. Je finissais un dessin quand mon portable se mit à sonner. Je décrochai pour tomber sur une des réceptionnistes qui m'informa qu'une certaine Fallon Carrigton était là, je raccrochai et me leva de mon siège et je sortis de mon bureau pour me rendre dans le couloir et le traversa pour arriver dans le hall, c'est ainsi que je vis Fallon qui était de dos et qui regardait son téléphone. " Tenez-le voilà !" dit la réceptionniste en me montrant. "Bonjour, Fallon!" dis-je en m'approchant d'elle. "Es-tu bien installé à Manhattan ?"

Un profond soupir continuait à sortir de ma bouche lorsqu’elle se décida à suivre mes indications et d’aller directement contacter Hayden. « Et bien voilà ! Faut apprendre à se comporter en public madame ! » Je replongeais mon attention vers mon téléphone le temps que mon ami se joigne à nous. Lorsque la réceptionniste s’exclama, je tournais le dos pour le voir s’approcher de moi. Je baissais les bras en affichant un grand sourire, ravie de la retrouver à Manhattan. « Hayden ! » Dis-je en m’approchant de lui pour lui donner la bise sur la joue. Il me demandait si j’étais bien installé en ville, tout ça m’excitait beaucoup pour tout dire. Une Carrington à Manhattan, ça n’arrivait pas à tous les jours. Cette ville avait beaucoup de chance d’avoir une famille aussi puissante poser valise et cartable dans leur citée. Je m’exprimais avec enthousiasme face au questionnement de Forrester. « Oh oui ! Ça fait quelques semaines déjà et je n’arrive pas à comprendre ce que grand-père a fait pour nous installer à Atlanta à l’époque. Cette ville est plus que pourris entre toi et moi. » Je roulais les yeux amusée. Je pose une main sur mon autre bras qui tenait mon sac à main hors de prix que je venais de me procurer dans une boutique spécialisée de Madison Avenue. « Tu as quelque chose à me montrer pour ce week-end ? » J’y allais au but directement. Pourquoi tourner autour du pot. J’étais surtout venue pour ça après tout.