Work work work [Fallon Carrington] - Terminé :

Constance Carpenter se situait au Vintage Hotel depuis au moins neuf heures du matin et il était déjà quinze heures passées. Il y avait beaucoup de travail. Un business ne se lançait pas sans cela. Garrett s'était chargé de la bonne publicité de l'hôtel. Il était bien entouré. Il n'avait pas hésité à démentir les rumeurs. En effet, certains citoyens étaient au courant des derniers événements à Sidebay. Alors, il fallait les amener à oublier le passé. Le nouvel hôtel et ses propriétaires ne feraient pas de vagues en ville. Constance se chargeait de la comptabilité de l'hôtel. Elle ne cessait de revoir ses tableaux. Pour le moment, ils n'avaient pas à s'inquiéter. Ils récupéreraient vite l'argent investi. La blonde avait pris la responsabilité de trouver un autre fournisseur. Gomez ne viendrait plus leur apporter des draps ou autres produits. La jeune femme s'était renseignée à fond. Cette après-midi, elle venait de trouver la solution. Crier victoire restait de mauvaises augures. Alors, elle irait à tâtons. Constance attendait son premier rendez-vous pour une location. Fallon Carrington n'allait pas tarder à arriver. Garrett avait demandé à sa frangine de gérer cela. Constance n'avait pas refusé cette mission, si elle pouvait se rendre utile : elle n'hésitait pas. La blondinette avait de l'eau et quelques pâtisseries pour recevoir leur cliente. Il paraissait qu'elle demeurait très exigeante. Alors, Constance faisait de son mieux. Elle aérait correctement le bureau. Aussi, elle replaçait parfaitement les sièges. Les documents étaient prêts. La belle changeait de chemisier, elle optait pour un blanc. Elle plaçait l'autre dans son placard, personne n'avait à le remarquer. Petite retouche beauté et elle attendait patiemment Fallon. Trop fatiguée, elle n'entamait pas un nouveau sujet. De toute manière, la paperasse avait bien avancé. Les Carpenter étaient au taquet !

codage par LaxBilly.

Constance Carpenter attendait son rendez-vous. Il s'agissait de Fallon Carrington. Cette jeune femme gérait elle aussi une entreprise. Elle restait relativement jeune : vingt-cinq ans. Possédait-elle la tête sur les épaules ? Constance s'était un peu renseignée sur cette personne. Elle semblait rencontrer un caractère de chien. Elle traitait autrui comme des moins que rien. Sa richesse apparaissait partout sur elle. Constance se sentait l'opposé de cette nana. Même si elle savait imiter ce genre de personnages, au fond d'elle : elle demeurait simple. Elle n'était pas attirée par l'argent mais plutôt par les éléments malsains. Elle possédait un passif difficile et des débuts de vie très merdiques. Alors, elle se situait à des kilomètres d'une Fallon Carrington.
Celle-ci se pointait au bureau. Constance avait reçu un coup de fil de l'accueil pour la prévenir et la blonde avait autorisé l'accès à la jeune femme. Carpenter ouvrait, en personne, la porte du bureau. En somme, elle accueillait Fallon. Après une poignée de main, la blonde montrait le fauteuil à Carrington. Cette dernière connaissait une invitation à s'asseoir. Bonjour Mlle Carrington, vous allez bien ? Je suis ravie de vous recevoir, alors dites-moi en plus sur votre projet. Constance prenait place en face de sa cliente. Les dossiers étaient prêts. Carpenter observait la tenue de sa voisine. Elle avait un certain style, une vraie classe. Constance aussi était classe mais pas non plus sophistiquée, elle s'offrait quelques limites. Si vous avez soif ou faim : tout est prêt. L'accueil demeurait très important et Constance marquait assurément des points dans ce domaine.

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Fallon Carrington représentait une femme riche, sûre d'elle, bien dans ses baskets, classe et très populaire. Elle gérait un business très jeune. Elle méritait bien quelques éloges. Il fallait être un minimum équilibré et intelligent pour gérer sa propre boîte. Constance Carpenter ne possédait pas le Vintage Hotel, son frangin en était le PDG, elle participait juste à la réussite de l'établissement. La blondinette ne demeurait pas assez lucide pour gérer un business seule. En effet, son addiction, dans laquelle elle replongeait trop souvent, la plaçait au rang de personne à se méfier. Elle ne pouvait pas être totalement en accord avec elle-même. Ses périodes de doutes sublimaient cette donnée. Elle ne retombait pas depuis quelques mois. Or, elle ne restait à pas à l'abri car en effet, ses vieux démons la travaillaient souvent. Gérer une affaire plus illégale lui faisait moins peur car les attentes existaient mais elle pouvait se montrer entière. Traîner avec des fournisseurs tel que Alexander Reddick semblait si simple et agréable. Constance ne pouvait confier ces données à autrui. Elle gardait tout pour elle. Par contre, elle conservait une joie de pouvoir aider pleinement Garrett : il paraissait ravi de son travail, s'occuper des chiffres et de la paperasse ne faisait pas reculer la jeune femme. Présentement, les deux héritières se serraient la main. Il était possible de les déterminer comme deux opposés. Or, certains points pouvaient les rapprocher.

Merci, Mademoiselle Carrington, c'est plaisant d'entendre quelques compliments. Bien évidemment, les Carpenter recevaient beaucoup de bons commentaires. La suite surprenait Constance. Vraiment ? Qui vous fait penser comme cela ? La blonde voulait rattraper cette erreur. S'il fallait virer du personnel pour engager des personnes plus motivées, elle en parlerait pas son grand-frère. L'attente était grande et il ne fallait pas effectuer des bêtises. Constance écoutait attentivement son interlocutrice. Elle acquiesçait aux dires de cette dernière afin de prouver son attention et sa disponibilité. En même temps, elle servait Fallon : sa demande était respectée. Vous avez différentes pâtisseries devant vous, si la faim vous vient : vous pouvez aisément vous servir. Elle souriait. Puis, elle s'installait pour parler « business ». Oui j'ai suivi les médias. Vous y êtes bien à New-York ? Elle poursuivait. Cela représenterait un immense plaisir de vous prêter notre grande salle de réception. Elle lui tendait une brochure, évoquant chaque détail sur la réservation. Vous êtes les bienvenus ! La soirée aura lieu au profit de quelles associations ? La discussion devenait plus personnelle. Non je ne suis pas de Manhattan. Vous non plus, vous venez d'où ? Nous sommes installés depuis peu également sur le terrain. J'aime bien cette ville, ça change de Sidebay, là d'où je viens. Carpenter se livrait volontiers. L'entretien prenait une tournure sympathique.

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Constance Carpenter prenait en compte les remarques de Fallon Carrington. Elles avaient presque le même âge et les mêmes objectifs. C'était important de s'écouter. Fallon remarquait que la réceptionniste ne faisait pas l'affaire. La blonde en face d'elle garderait une trace de cette échange dans sa mémoire. Il était important pour elle d'assurer le succès de l'entreprise familiale. Alors, elle demanderait à son frangin, PDG du Vintage Hotel, de prendre une décision donc de virer cette employée peu responsable.

Je note, c'est intéressant d'avoir l'avis de personnalité comme vous. Je suis navrée pour cet incident. Constance s'excusait pour le travail plutôt bâclé de la réceptionniste. Je vais m'assurer que cela ne se reproduise plus.

Le business imposait cette rigueur. Constance restait peut-être instable au niveau personnel, mais pas dans le milieu professionnel. La trentenaire proposait à boire et à manger à sa cliente. Cette dernière ne voulait pas exagérer. Elle se montrait raisonnable. C'était tout à son honneur même si elle ne possédait pas vraiment de graisse. Carpenter aussi faisait attention à son poids : un point commun ! Elle préférait s'entretenir en évitant le gras.

De rien, vous n'avez pas de soucis à vous faire à ce niveau : vous êtes parfaite comme vous êtes. Elle souriait, elle le pensait vraiment. Constance s'intéressait aux actualités de son interlocutrice. Je n'en doute pas, je suis d'accord avec vous. Cette ville est vraiment vivante et dynamique. Atlanta est bien réputée aussi. Le changement n'est pas trop rude ? Elles évoquaient le travail. Fascinant ! C'est une bonne cause. Des questions par rapport à la réservation ? Vous souhaitez quelle date ? Combien d'invités sont prévus ? Au niveau des horaires, la flexibilité est de mise. Elle poursuivait suite aux dires de Fallon : c'est un honneur de vous prêter cette salle, et un immense plaisir. Vous avez les clauses quant à la réservation dans le document donné plus tôt. Si vous avez des suggestions, décorations etc..., je vous écoute. La discussion prenait bien. C'est près de San Diego, dans les montagnes. C'est très calme. Je vous montrerai quelques photos si vous le souhaitez. Rien à voir avec New-York ! Elle savait qu'elle resterait en contact avec Carrington.

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Quand il était question de recevoir des invités de prestige, comme Fallon Carrington, il fallait mettre les petits plats dans les grands donc se préparer à tout donner pour rentrer dans les bonnes grâces de ces personnalités. Constance Carpenter espérait le mieux pour l'avenir du Vintage Hotel, tout comme son frère Garrett qui attaquait plus au niveau « publicité ». Les deux essayaient, par tous les moyens, de ressortir du lot afin de permettre à leur business d'être connu et d'évoluer. Constance s'occupait de la petite intendance et surtout des chiffres. Elle connaissait par cœur l'établissement familial. Il le fallait pour offrir les meilleures prestations au public. Les Carpenter restaient doués dans le domaine des affaires. Constance savait plus se détacher de ce dernier par rapport à son frangin. Présentement, l'incident avec la réceptionniste travaillait la blonde. Or, elle savait qu'en évoquant cet événement avec Garrett : il penserait comme elle. Il leur fallait une réceptionniste plus motivée et plus chaleureuse, surtout plus compétente.

Oui, on peut dire cela, le domaine des affaires n'a pas toujours été le mien. Je suis comptable de formation mais je n'ai pas l'habitude de gérer une entreprise familiale. J'apprends vous avez raison, et j'ai côtoyé pas mal de chefs d'entreprise, je connais les rudiments du métier grâce à leurs récits et à mes observations. C'est plaisant de s'occuper d'une entreprise, même si ce n'est pas de tout repos, vous pensez la même chose que moi ?

Elles étaient jeunes, elles ne possédaient pas un âge éloigné. Alors, elles pouvaient bien partager quelques anecdotes. Constance se sentait à l'aise avec Fallon, malgré l'attitude très hautaine de cette dernière. La comptable oubliait tout cela et elle se concentrait sur les dires de Carrington et sur ses objectifs. La belle voulait organiser une soirée caritative. C'était tout à son honneur. Constance lui prêterait les lieux. Fallon possédait déjà ses idées. Il s'agissait d'une bonne chose, elle savait ce qu'elle désirait et les choses n'allaient pas traîner. Avant tout, la blonde se permettait des questions personnelles puisque Fallon se confiait un peu. Apparemment, la jeune femme ne s'entendait pas avec sa mère. Elle ne souhaitait pas développer le sujet donc Constance se contentait de sourire sans rebondir sur ce thème.

Nous avons de la place en mars. La salle vous sera donc réservée, il n'y a pas de problème pour cela. Vous pouvez compter sur notre efficacité à l'égard de vos souhaits. On peut engager un traiteur pour le repas, nous avons des bons contacts. Pour la décoration, nous avons du personnel qui peut s'en charger. Elle notait les exigences de Fallon. Vous avez raison, il faut mettre le paquet, d'autres envies ou idées ? La suite l'attristait mais elle ne le montrait pas. Carrington évoquait Lincoln... elle ne connaissait pas le lien des Carpenter avec lui. Euh... oui c'est triste et carrément fou. Elle souriait de nouveau. Je suis certaine que votre famille doit être très correcte, vous gérez votre entreprise tous ensemble, en famille, comme nous ?

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Constance Carpenter souriait et elle remerciait la jeune Fallon pour son compliment. La blonde se démenait pour l'hôtel. Elle ne rencontrait peut-être pas le sens des affaires mais elle se débrouillait au mieux pour que tout se passe bien. Elle travaillait des heures et des heures sans relever la tête. Elle demeurait perfectionniste. Elle revoyait ses plans pour le Vintage Hotel au moins trois fois par jour pour voir si tout tenait la route. Elle montrait un intérêt pour ce business. Elle acceptait des missions annexes comme celle de recevoir des clients. Elle vérifiait sans arrêt les stocks pour éviter d'être à court. Elle s'intéressait aux prestations extérieures pour surveiller la concurrence. Franchement, personne ne pouvait dire qu'elle se fichait de cette entreprise familiale. Tout cela l'obligeait à penser à autre chose. Elle oubliait le décès de son père, ce monstre qui l'avait battu et violé durant sa jeunesse. Elle ne pensait plus à tous ses problèmes. Alors, la jeune femme acceptait le compliment de Carrington car elle savait qu'elle le méritait. Fallon gérait très bien son business. La belle était sûre d'elle, même imbue de sa personne. Si cela pouvait l'aider à affronter ce monde d'hommes, c'était parfait. Elle semblait très à l'aise dans ses baskets et très confiante.

Vous avez cela dans le sang. Pourtant, elle restait très jeune. Fallon avait baigné dans cet univers. Présentement, Constance se concentrait sur les exigences de Carrington. La brune affichait beaucoup de points à respecter. Les Carpenter pouvaient largement faire cet effort. Vous avez raison, l'hôtel entier sera réservé pour cet événement. La date n'était pas arrêtée, juste début mars. Toutes les réservations effectuées seraient annulées ou reportées avec compensations. Les Carrington méritaient bien ce sacrifice. Puis, ils paieraient. Alors, tout allait bien. Fallon évoquait ses proches. Constance souriait, son interlocutrice effectuait un peu d'humour. La brunette ne parlait pas de sa mère, était-ce normal ? J'imagine. Vous ne devez pas vous ennuyer avec lui. D'autres questions ou envies ? Je suis à votre écoute. La période me semble bien choisie. La décoration sera réalisée à votre goût. L'hôtel sera tout à vous. Pour le repas, un très bon traiteur sera dépêché, ainsi que le personnel adéquat. Elle résumait le tout. Vous faut-il autre chose ? Fallon avait tutoyé Constance. L'avait-elle fait exprès ?

codage par LaxBilly.

Le projet était lancé. Les Carrington et les Carpenter allaient bosser ensemble. Fallon et Constance tentaient de maintenir le business malgré leur jeune âge. Elles géraient du mieux qu'elles le pouvaient. Fallon possédait cela dans le sang, elle aimait le défi. Constance restait aussi compétitive que la brune même si l'entreprise ne représentait pas sa seule préoccupation. Les deux jeunes femmes étaient faites pour s'entendre. Les sourires fusaient. Le moment demeurait très plaisant. Fallon se montrait hautaine et très capricieuse mais elle représentait également une personne sympathique et dynamique quand il s'agissait de creuser. Constance restait certaine de revoir Carrington un jour, en dehors de la soirée prévue au sein du Vintage Hotel.

C'est vraiment beau, une passion chez vous, on le ressent assez facilement. C'est motivant des personnes comme vous. Le contrat était passé et signé. La blonde écoutait les dernières paroles de son interlocutrice avec attention. Plaisir partagé, Fallon. Je vous remercie d'être venue et vous souhaite un bon retour. Je me tiens disponible pour n'importe laquelle de vos demandes. Merci pour votre aide. Un contrat avec les Carrington, la publicité serait effective. Il fallait être reconnaissant et prouvait sa bonne volonté pour permettre à ce partenariat de durer.

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