Arya et ses liens.

Fille d'un père architecte et d'une mère infirmière... Mes parents voulaient une grande famille, même si nous sommes quatre enfants, ils auraient voulu en avoir encore. Sauf que les grossesses devenaient trop dangereuses pour la santé de ma mère, donc ils se sont contentés de nous. Par chance ou par malchance, je suis la petite dernière et l'unique demoiselle. Des bagarres, j'en ai vu à chaque jour entre mes frangins pour tout et n'importe quoi. De mon côté, je préférai largement me faire toute petite et jouer avec mes poupées avec la voisine. Évidemment, cela ne nous avait jamais empêchés d'être très unis les uns aux autres.

Aussi, j'avais grandi avec Paco, un Labrador beige qui s'occupait drôlement bien de mon petit cul et qui veillait à ce que je ne fisse pas de mauvais coup quand j'avais commencé à marcher. En tout cas, c'est ce que mon père m'avait dit. Il paraît que c'était rigolo de le voir me tirer de la sorte par la couche ! Sinon, rien de très extravagant, une enfance des plus normale.

L'école, quel endroit agréable pour y rencontrer des amis, mais aussi des ennemis qui viennent te pourrir l'existence dès notre plus jeune âge. Ma mère disait que ceux qui prennent plaisir à écraser les autres sont plus faibles et cherche qu'à se sentir supérieur. Malheureusement, il aura toujours de ce type de personne. M'enfin, cela ne m'avait pas empêché de me faire pleins d'ami(e)s et de faire mon trajet scolaire. De toute façon, je n'étais pas de ceux, dont l'on se moquait.

Niveau amour, presque quinze ans, c'était complètement mort. Toutes mes amies ont rapidement eu leur première histoire et tout ce qui va avec. Puis, voulant ne pas être le mouton noir de ma bande, j'avais décidé de me mêler à la foulée. Sans amour, j'avais vécu ma première relation sexuelle. Il était canon et gentil. Mais cela n'était qu'une relation passagère. J'étais resté avec lui un peu plus d'un mois avant d'avoir un réel béguin pour un prénommé James. En fait, c'était le grand frère de ma meilleure amie. Dès que nos regards c'étaient croisés, je savais que c'était lui l'homme de ma vie. Bien que cinq ans nous séparaient et que mes parents avaient un peu de mal à y croire.

Quatre ans plus tard, il faisait sa demande en mariage et je devenais madame Gallagher un an après. Et tout allait très vite, puisqu'à mes vingts-deux ans, je donnais naissance à notre fils Jake. Une vie familiale parfaite. Tout ce que j'avais toujours voulu, en plus de ma carrière d'avocate qui avait fini par démarrer en beauté.

Sauf que, toute bonne chose a une fin. Jake ayant contracté la leucémie, les chimiothérapies ont été un échec et il est décédé. Maintenant, un an plus tard, ma vie est toujours chamboulée par la perte de mon fils. Bien que j'aime toujours mon mari, tout part à la dérive... Tellement que le divorce vient d'être prononcé.