A GOOD FIGHT - FALLON & LOGAN

Cela faisait maintenant 1 mois que je travaillais du manoir de ma famille. Ma petite interaction avec cette cinglée de Lucy Delevingne m’avait coûté un nez brisé et m’avais obligé à rester dans la pénombre de ma résidence pour ne pas être vue en public avec une tête pareille. Je tenais beaucoup à l’image que je dégageais et la chirurgie que je fus obligée de faire pour réparer mon nez me mettais terriblement mal à l’aise. J’avais toujours brillé par ma beauté naturelle. Je ne voulais surtout pas qu’on apprenne que j’avais été obligée de subir ce type d’opération. Enfin, de ne pas sortir de mon trou durant tout le mois avait conduit mon père – le grand Blake Carrington – à être surmené chez Carrington Atlantic. Que pouvais-je faire pour lui remettre l’appareil pour l’aide qu’il m’avait fournis durant le mois de février en entier ? Faire une visite au club de boxe dont il venait de prendre le financement complet. Atlanta n’était plus qu’un souvenir pour notre famille et je savais que le club de boxe tenait beaucoup à mon père. J’acceptais donc sa requête – même si ça ne me tentait pas plus qu’il fallait… mais bon. Mes cheveux étaient parfaitement ondulés, un petit bonnet recouvrait ma tête, j’avais un long manteau bourgogne, des bottes en cuir véritable et mon sac à main hors de prix dans le creux de mon bras. Me voilà finalement sur place où je pousse les deux grandes portes et me retrouve face au centre où la plupart des abonnés se pratiquaient un peu partout dans la grande pièce. Je pince légèrement les lèvres en arquant un sourcil pour finalement m’approcher d’un homme en sueur qui s’entrainait. « Je suis désolé de déranger l’entrainement de vos biceps, mais je voudrais parler à l’un des responsables ? Je suis Fallon Carrington, mon père Blake finance votre association et je suis là pour faire le tour du propriétaire… si on peut dire ça comme ça. » Dis-je d’un léger sourire en restant droite à admirer un peu tout le monde qui s’entrainait.

Je restais face à l’homme en sueur qui finit par se tourner vers moi et se présenter. Il était plutôt séduisant au premier coup d’œil et semblait également plutôt sympathique. Je ne pus m’empêcher de lui remettre son sourire bien que j’étais en train de me dire que j’avais fait tout ce chemin jusqu’à ce quartier pourris pour me prendre un revers de la main. Je soupirais à l’idée de devoir me représenter dans le Bronx. Si je ne me trompais pas, j’avais aperçu un rat en arrivant et dieu sait que mes chaussures hors de prix n’accepteraient pas de voisiner ce genre de sol sans doute infecté par je ne sais quel maladie vénérienne. Enfin, j’opinais poliment face à son commentaire. « Pourtant, en m’envoyant dans cette …. Contrée très éloignée de chez moi, mon père m’a précisé que le gérant serait présent pour me recevoir… faut croire que d’investir dans son business n’est pas assez important pour se pointer le bout du nez, mais bon… est-ce que vous pouvez me faire le tour du proprio vite fait – bien que d’après ce que je vois, il ne reste plus grand-chose à découvrir – pour que je puisse retourner dans un endroit où posséder une carte de crédit n’est pas un luxe…. » Je tourne sur moi-même pour admirer ce qui se passait en ce moment. « Ainsi, je peux considérer que c’est tout comme. » Face au son commentaire sur le fait qu’il lui donnait un coup de main. Je baisse finalement le regard vers sa main gantée et en sueur. Je pinçais les lèvres d’un petit sourire. « Ne vous inquiétez pas avec ça, de toute manière, ma manucure date de ce matin. Mais vous semblez vraiment très bien vous débrouiller. » Dis-je de manière assez sincère. Je ne voulais pas avoir l’air sotte auprès de ce charmant monsieur.