I'M SO SICK [Ft. Garrett] - terminé :

Constance Carpenter n'avait pas dormi de la nuit. La jeune femme avait réussi à choper un microbe. Elle observait une forte fièvre. Elle rencontrait des courbatures partout. Il s'agissait certainement d'un état grippal. La blonde n'avait pas encore vu le médecin, elle n'imaginait pas prendre sa voiture pour le moment. Elle se permettait d'envoyer un message à son frère : Garrett Carpenter " Salut Garrett, je ne viens pas au travail aujourd'hui. Je suis malade. Je verrai si je reviens demain. Prends les notes sur mon bureau pour la réunion du personnel, merci ". Il était six heures du matin. Il s'agissait d'un délai raisonnable. Bien évidemment, elle savait que son frangin lui en voudrait car un rendez-vous avec un client était programmé. Heureusement, tout était prêt sur son bureau donc elle demandait à Garrett d'effectuer le nécessaire. Il lui répondit : " Il se passe quoi ? Tu as passé la soirée à faire la fête ? Il a un client important qui passe à 10h30 et je n'ai pas le temps de m'occuper de lui. Tu me mets dans une mauvaise posture Constance... ". Il restait dans le jugement. Constance n'avait pas passé sa soirée à faire la fête. Elle couvait son microbe depuis un moment certainement. La veille, en fin d'après-midi, après le travail, la fatigue l'avait terrassé mais elle n'avait pas pu dormir alors elle avait rattrapé son retard sur une série, et surtout à subir son état. Elle restait ravie de ne pas avoir de deals prévus. Elle ne pouvait pas assumer, impossible d'avoir des excuses alors elle demeurait ravie du silence de son fournisseur.

Présentement, il était 11h30. Le rendez-vous entre Garrett était assurément terminé. Constance demandait des nouvelles : " Alors la rencontre avec le client ? Tu as pu gérer " ? En attendant la réponse de son frère, la jeune femme choisissait de prendre une douche chaude pour tenter d'aller mieux. Cette dernière dura quinze minutes. Les courbatures ne passaient pas du tout, ni la fièvre et les tremblements. La blondinette était vêtue d'une sorte de jogging : sweat à capuche rouge avec GAP noté en gris, un legging noir, des grosses chaussettes d'hiver. Ses cheveux étaient attachés n'importe comment. Elle s'entourait d'un plaid violet. Il était temps de se poser sur le canapé. Elle remarquait le manque de nouvelles de Garrett. Il devait lui en vouloir, elle en avait l'habitude... .

codage par LaxBilly.

Constance Carpenter restait posée dans son canapé depuis quelques minutes. Elle en avait marre d'avoir chaud et froid en même temps. Elle était bien malade. Cela faisait longtemps. Un sale souvenir des cures de désintoxication lui revenait en tête, les sensations étaient presque similaires. Bien évidemment, un état grippal demeurait bien plus supportable !

La jeune femme avait allumé la télévision mais elle ne suivait pas l'émission. Elle se plongeait dans ses pensées. Alexander Reddick, dit "Drake", habitait ces dernières. Elle ne rencontrait pas le temps d'analyser leur lien, quelqu'un frappait à la porte du penthouse. Devait-elle ouvrir ? Constance n'en demeurait pas certaine. Elle subissait son état.

La responsable de la comptabilité du Vintage Hotel se levait difficilement pour approcher de la porte d'entrée. Elle jetait un coup d'oeil au judas. Qui était-ce ? Garrett Carpenter. Il fallait bien se douter. Dans quel état se trouvait-il ? Impossible à dire. Pour éviter les représailles, elle choisissait d'ouvrir la porte. Son visage était pâle, son expression : assez vide.

Salut Garrett ça va ? Tu n'étais pas obligé de te déplacer, je t'ai renvoyé un message, comment s'est passé le rendez-vous ce matin ? Elle l'invitait à entrer. L'appartement était propre, pas très bien rangé mais cela restait correct. Tu veux quelque chose ? Je te sers un café ?

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En ouvrant la porte, Constance Carpenter détaillait l'expression de visage de son frère. Il semblait en colère. Il devait lui en vouloir pour son absence. Elle n'en doutait pas du tout. La blonde le connaissait assez. Elle l'invitait à entrer. Garrett ne se faisait pas prier, il n'attendait pas la fin de l'invitation de sa sœur pour pénétrer dans la pièce principale du Penthouse. Constance proposait également quelque chose à boire. Elle restait fébrile. En effet, elle se sentait faible. Or, elle pouvait bien faire cela pour son frangin. Celui-ci refusait. Il préférait analyser la situation surtout pour bien juger Constance. A croire qu'il avait attendu cela depuis des semaines. Il avait préparé son discours et il trouvait des éléments sur son passage pour appuyer sa pensée. Il commençait par lui reprocher son absence. Il s'agissait de la première fois. Constance possédait une bonne raison, elle était malade. La seule cause représentait le climat et peut-être une fatigue qui se faisait sentir. Garrett s'intéressait plus à un faux lendemain de soirée, une soirée bien arrosée. Il pensait que sa petite-soeur avait effectué la fête et qu'elle n'assumait pas. Avant, elle aurait agi ainsi sans hésiter car elle restait immature. Désormais, elle faisait plus attention car elle assumait un poste plus important. Aussi, elle ne désirait pas replonger. Elle tentait de tenir. Avec des éléments comme Garrett, c'était tendu ! Présentement, il la pointait du doigt pour ensuite croiser les bras. Il se prenait pour qui ? En tant que tuteur, il s'accaparait tous les droits.

Je suis navrée pour ce matin. Elle le fixait afin de donner du poids à ce dialogue qui promettait d'être tendu par la suite. Rester debout était difficile mais elle prenait sur elle. Elle évitait aussi de s'emporter. Elle encaissait sans rien dire depuis longtemps et l'équilibre restait mince. Or, elle devait calmer le jeu. Si tu n'as pas de temps à perdre, tu peux y aller Garrett. Elle savait qu'il n'allait pas valider ce comportement mais elle s'en fichait. Tu as analysé mon logement. Il est mal rangé certes je dois faire un effort, je l'admets. Avec les journées que j'ai, le temps ne m'appartient pas. Après je le prendrai. Ensuite... accepte le fait que je suis simplement malade. Cela peut arriver à tout le monde. Je n'ai pas fait la fête. Elle devait toujours se justifier avec Garrett. Tu peux critiquer ma tête mais c'est la tête de quelqu'un qui a la crève rien de plus. Tu as ton explication, voilà je ne vais pas te prendre plus de temps. Il n'avait pas répondu à sa question sur le rendez-vous de ce matin.

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La posture de Garrett Carpenter annonçait la couleur. Il était stoïque et il se tenait droit comme une barre de fer. Le futur cinquantenaire se positionnait contre sa petite-soeur. Cette dernière ne pouvait pas être malade. Pour lui, elle mentait. Il croyait qu'elle avait vécu une soirée arrosée et qu'elle n'assumait rien. Selon Garrett, la blondinette devait se préparer et aller au travail. Rien ne comptait plus que le business. Constance se donnait à fond pour ce dernier. Depuis les débuts de Vintage Hotel, elle s'était corrigée, notamment en arrêtant la drogue. Elle s'impliquait dans sa tâche de comptable, il s'agissait de son métier de cœur : elle était formée pour cela. Souvent, elle dépassait même ses missions. Garrett ne pouvait pas la blâmer. Pour une fois, elle ratait le travail. Elle avait prévenu. Elle était malade, elle rencontrait un état grippal qui mettait toutes ses batteries à plat.

Garrett poursuivait ses brimades. Il précisait que Dayton avait géré le rendez-vous de Constance. Il remettait les pendules à l'heure en expliquant sa façon de voir les choses. Il évoquait bien entendu le business, rien d'autre. Il exprimait des regrets. Selon lui, sa frangine restait une personne irresponsable. La jeune femme demeurait vexée. Elle comprenait un peu son frère car le passé occupait les pensées de Garrett. Il n'avait pas confiance en Constance, du moins il ne la retrouvait pas. Jamais il ne félicitait les efforts de la blonde. Pourtant, cela l'aiderait à se porter mieux. Il préférait la rabaisser continuellement. Constance ressentait de la colère à l'instant. Elle n'allait pas se laisser faire. Elle se fichait qu'une dispute éclate. Elle était faible mais sa rage prendrait le dessus. Il exigeait qu'elle aille bosser. Il était complètement atteint !

Dayton a géré mon rendez-vous tant mieux, la preuve que c'était faisable ! Elle fixait son frère, le regard noir. Garrett, je me bats tous les jours pour m'en sortir et surtout pour l'hôtel. Je travaille beaucoup mais cela, tu ne le vois pas. Tu t'intéresses qu'à toi, l'argent, tes maîtresses ! Je ne passe pas mes nuits à me défoncer et si c'était le cas, c'est ma vie ! J'assume mieux mes responsabilités que toi, je n'ai pas abandonné je ne sais pas combien d'enfants. Je ne viendrai pas travailler, j'irai voir mon médecin pour être en règle ! Vire-moi de ta famille, de ton business, c'est ton choix : au moins je serai libre et pas surveillée par un mec qui ne gère même pas sa propre vie... papa a raté son coup à Sidebay mais pas que... il t'a inculqué les pires bases dans une vie... maintenant vas-t-en Garrett ! Son ton était froid et sec. L'ambiance se dégradait.

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Une réelle dispute éclatait entre les deux membres de la dynastie Carpenter. Garrett et Constance n'arrivaient pas à se comprendre. L'un n'avait pas confiance en l'autre et l'autre n'en pouvait plus d'être jugée. Garrett jouait le grand protecteur. Il se permettait d'user d'autorité face à sa jeune sœur. Par contre, il se remettait rarement en question. Il effectuait souvent les mauvais choix, il se laissait guider par autre chose que sa raison. Il collectionnait les épouses. Il leur faisait des enfants dont il ne s'occupait pas du tout. Il savait envoyer de l'argent mais pas donner de l'amour, des conseils, des valeurs à ses rejetons. Comment pouvait-il vivre heureux ? Seul son business et son image comptaient plus que tout au monde.

Constance ne distinguait pas la chance qu'elle avait. Son frangin gérait ses affaires, quelque part il tenait à elle pour agir ainsi. La blonde empruntait également des mauvaises routes. Elle avait croisé celle de la drogue. La jeune femme avait bien abusé. Alors, il était normal que sa famille se méfiait d'elle. Pourtant, on lui donnait une importante place au sein de l'entreprise. La méritait-elle ? La belle se donnait à fond. Elle n'hésitait pas bosser nuit et jour pour plancher sur les meilleurs plans pour l'hôtel mais aussi pour faire les comptes et l'inventaire correctement. Elle saisissait la devise de l'établissement : l'excellence. Alors, elle ne méritait pas d'être blâmée de cette manière. C'était injuste ! Garrett inventait des idioties sur son compte. Elle était bel et bien malade. Ils se lançaient leurs quatre vérités. Cela pouvait faire mal. Chacun en prenait pour son grade. Cela leur apportait quoi ? Rien de bien, leur relation se dégradait.

Tu passes ton temps à me juger et à me critiquer ! Je suis clean depuis un moment maintenant, à la place de me féliciter ou de m'encourager : tu m'enfonces tout le temps ! Tu ne m'aides pas. Tu ne constates pas les efforts que je fais. P***** je bosse bien et dans l'intérêt de notre famille. Je manque un jour car je suis malade et de suite tu penses que j'ai préféré faire la fête et manquer le travail pour cette raison. Tu es dans le jugement. T'es vraiment nul. Regarde ta posture ! Tu dépasses ton rôle de grand-frère, tu devrais arrêter de me surveiller et penser à ta vie. Il y a du boulot... !

La blondinette choisissait de s'asseoir, elle était faible. Son état ne s'arrangeait pas. Garrett ne cessait pas de critiquer sa sœur. Rebondir ? Constance n'allait pas se fatiguer, ni puiser dans le reste de son énergie, elle venait de dire presque tout ce qu'elle avait à dire. Ils osaient évoquer Lincoln, donc le passé, ils dépassaient les bornes. A croire qu'ils avaient trop attendu pour dire ce qui n'allait pas. Du coup, tout s'amplifiait. Les rancœurs étaient présentes et tenaces. Constance évitait d'emprunter la route du point de non retour même si elle avait d'autres éléments en tête pour le rendre mal... .

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Garrett Carpenter dépassait les bornes. Il n'entendait rien sauf lui-même. Il prouvait qu'il n'aurait jamais confiance en sa petite-soeur, c'était désolant car elle effectuait pas mal d'efforts. Au lieu de l'encourager, il la rabaissait sans cesse. Agissait-il ainsi avec ses enfants ? L'un d'entre eux avait rencontré des soucis similaires à ceux de sa tante. Avait-il passé son temps à l'enfoncer également ? Constance ne possédait pas la même enfance que Garrett. Il s'agissait d'un bébé échangé à la naissance. Sa mère, celle qui l'avait élevé, Moïra, était morte quand elle avait cinq ans, Garrett était adulte à l'époque. Ensuite, elle avait connu l'autorité d'un père violent. Être maltraitée et violée pendant sa jeunesse, cela ne demeurait pas très drôle. Comment se construire après tout cela ? Comment être équilibrée ? Constance ne représentait pas un robot, elle était humaine. Alors, celle qui n'exorcisait pas ses démons, s'était réfugiée dans la drogue pour oublier. Récemment, elle avait perdu sa grand-mère puis son père. Ce dernier avait tenté de tuer ses propres enfants. Constance essayait de mettre cela de côté sans retomber dans ses travers. Or, cela devenait de plus en plus dur. Elle ne réalisait pas les actes de Lincoln. Plus jeune, elle avait déjà pensé à le tuer à cause de ce qu'il faisait subir à Kayle. Désormais, son plan tombait à l'eau puisque Lincoln était décédé. Il fallait avaler cette donnée. La jeune femme avait besoin de soutien et Garrett passait son temps à la critiquer, à la juger. Il était lourd. Présentement, il exigeait des tests antidrogue chaque matin avant de commencer le travail. Il avait besoin qu'elle lui prouve son état de santé. Il exagérait. Il préservait son business, plus que sa frangine. De toute manière, seules la réussite et la richesse comptaient aux yeux de l'aîné. Il se montrait irresponsable en enchaînant les femmes. Son image en prenait un coup mais il ne s'en rendait pas compte. Il effectuait des enfants à droite et à gauche sans pour autant tous les reconnaître. Il lui arrivait de faire la fête dans des endroits publics quitte à être saoule, il n'hésitait pas. Il côtoyait actuellement une escorte girl. Ses connaissances ne demeuraient pas toujours saines. Qui était-il pour donner les quatre vérités à quelqu'un de sa famille ? Il entendrait les siennes.

Écoute-moi un peu, j'ai arrêté, cela ne date pas d'hier et je ne ferai pas tes p****** de tests. Je te dois rien Garrett, business ou pas business. Je ne suis pas ta propriété. Les dires de Garrett étaient quand-même très durs à entendre. Je pense que tu te trompes ! Le ton montait, la blonde se levait de nouveau du canapé bien qu'elle restait affaiblie pour se poster de nouveau face à son frère et tenir son regard glacial. JE gère ma vie contrairement à TOI ! Tu as eu combien de femmes ? Combien d'enfants reconnus ou non ? Tu veux te prouver quoi ? Tu brises la vie de ces femmes, parfois déjà abîmées par les épreuves de la vie. Ces enfants sont meurtris car tu finis par abandonner tout le monde. C'est quoi ton problème ? Tu tiens à ton image mais tu n'hésites pas à te montrer dans des postures délicates notamment alcoolisé dans les bars. Tu auras beau tenir un business, tu seras toujours vu comme un playboy instable et très mauvais père !  

codage par LaxBilly.

Je suis clean, pas une menteuse accro et pitoyable ! Tu n'as pas confiance, c'est ton problème. Tu ne veux pas me croire, c'est ton problème ! Je ne ferai pas ces tests. Je m'en fiche de ton avis, tu ne veux pas concevoir mes progrès, je m'en fous. Continues à m'insulter, cela ne m'atteint pas du tout ! Bien évidemment, cela n'était pas vrai. Garrett comptait beaucoup pour elle. Il s'occupait d'elle comme personne ne le faisait. Il était peut-être un peu autoritaire mais il était présent. Constance préférait quand-même jouer les indifférentes. Elle restait vexée, elle ne touchait plus à la drogue depuis quelques longs mois depuis sa dernière cure. La blonde n'allait pas repasser des tests de contrôle. Présentement, le plus âgé des deux n'arrêtait pas de critiquer sa frangine. C'était humiliant ! La jeune femme se permettait de répondre sur le même ton que son interlocuteur. Elle lui balançait ses quatre vérités. Rien ne demeurait glorieux. Elle le traitait de profiteur, de manipulateur et de lâche, même d'immature. Il s'intéressait à des femmes abîmées par les épreuves de la vie et il les salissait encore plus : en les abandonnant à leur triste sort avec un bébé sous les bras. Il imaginait que l'argent réparait tout. Il se trompait ! Il était nul dans les relations humaines. La preuve, il enfonçait sa sœur qui ne se sentait pas encouragée. Tu n'as pas d'amour pour les gens. Tu aimes les mettre plus bas que terre pour te sentir puissant. L'argent ne résout pas tout Garrett ! Les relations humaines et toi, cela fera toujours deux car tu penses avec ton porte-monnaie ! Soudainement, le brunet attrapait un objet pour le balancer au fond de la pièce. L'objet en question se brisa. Garrett ne contrôlait plus rien. Constance ne se laissait pas impressionner. Elle touchait la corde sensible. Casse-toi c'est cela ! Je m'en tape de cette fortune, de toi. Je peux vivre sans tout cela, je n'ai pas besoin de toi. Tu ne m'auras pas à ta botte comme les autres, barre-toi ! Elle criait. Constance n'appréciait pas les dires de son frère.

codage par LaxBilly.

Garrett et Constance Carpenter se jetaient leurs quatre vérités en plein visage. Il s'agissait d'une action complètement gratuite. Demeurait-elle bénéfique ? Sûrement, chacun vidait son sac. Le PDG du Vintage Hotel prouvait qu'il n'avait pas confiance en sa petite-soeur. Il la jugeait encore comme une droguée pitoyable. Il ne l'encourageait pas dans ses efforts et il ne les voyait même pas. Il la considérait comme une enfant. Il ne désirait pas lui donner du crédit. Tout ce qu'elle pouvait faire ne possédait pas de poids, il visualisait que ses erreurs. Constance signalait l'attitude plutôt despotique de son grand-frère. Il désirait tout contrôler. Il pensait que l'argent pouvait tout acheter. Elle le comparait même à Lincoln, leur père. Pour elle, il s'entichait de femmes abîmées par la vie, plutôt il les manipulait. Il les mettait enceinte et il abandonnait femme et enfant sans aucun ménagement. Il envoyait des sommes d'argent pour tout régler mais il ne prenait pas le temps d'élever ses enfants. Il était lâche et même immature. Il prenait des risques alors qu'il tenait à son image. Les deux Carpenter ne savaient pas se comprendre. Ils préféraient se noyer dans les reproches.

Présentement, la jeune femme écoutait son frangin. Il lui lançait la pire des insultes : lui aussi la comparait à Lincoln. La blonde sentait sa colère et sa rage grimper. Elle devait se contrôler car elle pourrait aller loin dans ses gestes et il n'était pas question de le regretter. Cet homme l'avait sali et torturé : des souvenirs non exorcisés, des éléments qui la poussaient souvent à oublier par un moyen plutôt louche. Alors, l'instant était dur à supporter. Elle tenait sa position, ses poings se serraient mais pas question de réagir. Garrett concluait par une pique avant de partir. Constance avait le temps de rétorquer :

Pas besoin de toi, casse-toi, et va mettre enceinte la première venue comme d'hab !

codage par LaxBilly.