Votre biographie.
Un cadeau de noël qui arriva avant que le célèbre père ne passe réellement. La veille même. Mais ce n’était pas un cadeau voulu par tous, si la mère elle le voyait ainsi, d’autre pensait à un cadeau empoisonné. La jeune mère n’était pas la mère idéale, elle en était l’opposée même. Droguée et vivant dans un squat, elle n’était pas vraiment en mesure d’élever cette enfant. Mais elle le voulait. C’était son enfant, ce qu’elle avait de plus cher, à la minute où elle aperçut son visage pour la première fois, elle en était tomber amoureuse. C’est un amour si fort et si inconditionnelle qu’il en était impossible de l’en séparer. Elle ne l’a jamais fait, malgré les tentatives désespérés de ses fréquentations absolument pas fréquentable. Pour eux, cet enfant nuisait à leur business. Elle avait même fini par fuir, juste pour le protéger. Elle avait tout quitté pour cette petite chose innocente. Prête à tout, elle se sevra et trouva un vrai travail, bien que celui-ci était très peu payé et quelque peu dégradant. Elle s’en fichait. C’était pour nourrir son enfant, pour qu’il grandisse en bonne santé et que sur ses petites lèvres y soit affiché un grand sourire. Ce qui était le cas, le bambin était un enfant heureux malgré la pauvreté et la précarité de sa vie. Il ne connaissait rien d’autre alors pour lui, c’était normal et il aimait sa maman. L’absence de son père ne l’a jamais vraiment marqué.
Mais malgré tous les efforts de la douce, ce ne fut pas suffisent pour élever correctement son enfant. Avec le peu d’argent que la jeune roumaine possédait, elle n’arrivait pas à l’envoyer à l’école, alors elle lui apprenait ce qu’elle pouvait d’elle-même. L’enfant n’arrivait qu’à peine à lire et à écrire. C’est les voisins, un peu trop bien intentionné qui avaient fini par la dénoncer aux services sociaux. Pour eux, c’était sauvé l’enfant oubliant dans leur geste héroïque que ça pourrait le détruire dans la foulée. Les services sociaux prirent assez vite le dossier en main, enquêtant sur le passé de la jeune mère et en conclurent qu’une seule chose. L’enfant n’était pas dans un environnement sain, c’était dangereux pour lui. Alors un matin alors qu’elle lui préparait son maigre petit déjeuné, on toqua à la porte. Derrière celle-ci, une femme, rousse avec un tailleur bleu marine et un homme beaucoup plus âgé que la femme qui l’accompagnait. Ils étaient là, pour récupérer l’enfant, de force s’il le fallait. Ce fut d’abord cordial, ils voulaient paraître pour les gentils, mais le petit Elijah les voyait tout de suite pour les méchants. Leur discours moralisateur et condescendant envers sa mère le mettait en colère. Puis la rousse s’était approchée de lui et commença à lui parler comme s’il était stupide, le gamin la rejeta d’un bloc. De son roumain maladroit, il lui criait dessus. Elle lui disait qu’elle devait l’emmener et que c’était pour son bien. Mais l’enfant ne voulait pas, il voulait rester avec sa mère. L’homme la tenait, alors que la rousse finit par attraper le gosse fortement pour le porter. Tentant en vain de se retirer de son emprise, il hurlait, secouait ses jambes de toutes ses forces. Il hurlait le nom de sa mère, pleurant et suppliant qu’on le lâche de son vocabulaire limité.
Les deux agents eurent du mal à les séparer mais y parvinrent tout de même. Le gamin était maintenant à l’arrière d’une voiture, plaqué à la vitre, essayant d’apercevoir sa maman pour la dernière fois. Dans un premier temps, il se retrouva dans un orphelinat pour les enfants de son âge. Là-bas, on commença à essayer de lui apprendre à lire et à écrire, mais le gamin refusait. Il ne communiquait avec personne. Il avait développé un mutisme assez persistant. Très peu de mot ne sortaient de sa bouche. Il était rare d’entendre le son de sa voix. Suivi d’assez près par un psychiatre de l’enfance, il ne réussit par à le soigner, le traumatisme semblait être trop fort pour le gamin. Une année plus tard, la même rousse que la dernière fois se ramena dans sa chambre avec un énorme sourire, semblant vouloir lui annoncer une très bonne nouvelle. Bonne nouvelle pour elle, certainement. Ca devait l’être, pour la plupart des enfants ici, d’enfin avoir une famille. Mais lui, lui il avait sa maman et on lui avait enlevé. Visiblement, une riche famille américaine avait décidé de l’adopter. Grand bien leur fassent, Elijah ne voulaient pas aller chez eux, ni chez personne d’autre. Mais encore une fois, on ne lui laissa pas le choix. Il allait les rencontrer le lendemain à l’aube. Encore une chose qui n’encourageait pas le gamin à s’ouvrir, parce qu’une fois devant eux, personne n’eut la chance d’entendre le sang de sa voix, ni de voir le moindre sourire sur son visage. Les deux américains avaient beau se montrer des plus gentil avec lui, le gamin les ignorait. Ces derniers devaient rester quelque mois en Roumanie avec lui selon la procédure, mais ils restèrent plus longtemps parce qu’Elijah n’acceptait pas complètement. Mais au fur et à mesure des mois, ils avaient fini, par s’ouvrir un petit peu, sans exprimer un mot, mais autrement. Il faisait des efforts. La mère adoptive prenait énormément de son temps pour rester avec lui, pour lui apprendre à écrire et lire. Ca rassurait le gamin, lui donnait l’illusion de retourner avec sa mère bien que ce n’était pas elle. Il formait simplement des liens avec celle-ci.
C’est donc à l’approche de ses neufs ans qu’ils partirent enfin pour sa nouvelle vie. Une vie à l’opposé de celle où il avait grandi. Que ce soit le pays ou la langue, mais surtout, les Whites étaient riches et ça, c’était vraiment le jour et la nuit à coté de son enfance avec sa mère. Il ne manquait absolument de rien. C’était une vie totalement différente. Il allait à l’école, traînait avec les enfants de son âge. Si son mutisme était un petit frein, il avait quand même des copains. Tout restait particulièrement difficile. Même s’il s’ouvrait un peu, il n’en restait pas moins un enfant compliqué à gérer. Ses crises de colère n’étaient pas rares, ses fugues encore moins. Il continuait toujours d’appeler sa vrai mère. C’était les seuls sons qui sortaient de sa bouche. Il n’y avait qu’avec les années et le temps que les choses s’arrangeaient, quand les souvenirs s’estompaient un peu pour laisser place aux nouveaux. Parce qu’il en construit plein avec sa nouvelle famille. Il ne pouvait pas non plus nier qu’il y était bien. Et l’adolescence, étonnant que ça puisse être était la période où il avait fini par se calmer. Il avait commencé à parler à nouveau, bien que très peu, il était encore loin de tenir une conversation. A grandir de la sorte, il avait fini par ne plus avoir besoin de s’exprimer de cette manière. Ce n’était donc que pour le nécessaire.
Le problème du blond, c’est qu’il ne savait absolument pas quoi faire de sa vie. Rien ne semblait lui plaire. Dans un premier temps, il se dirigea vers des études d’art, mais ce n’était définitivement pas trop pour lui, c’était trop… perché pour lui. C’est finalement en économie qu’il avait atterrit, il était doué avec les chiffres alors c’était venu comme ça. Puis une chose en amène une autre, il finit par faire des études en ressources humaines, pour quelqu’un qui ne parle que très peu ou pas, c’était peu banal. Mais il était doué pour comprendre et analyser les gens, il avait fini par développer cette capacité, de lire « entre les lèvres ». Il s’exprimait bien plus par ses expressions faciales et ses gestes que par sa voix alors il savait reconnaître celle des autres. C’est d’ailleurs une des choses qui fait qu’il sait souvent quand on lui ment. Parfois il fait le choix d’ignorer, parfois non.
Elijah avait besoin, de se faire sa propre voie, il ne voulait pas être dans les pattes de son père adoptif et choisir la solution de facilité en allant dans son entreprise. Il commença au plus bas, comme tout le monde. C’est à l’entreprise d’Ezra Corps, qu’il évolua. Ce dernier semblait apprécier ses talents et par force de travail, il est arrivé là où il en est. Ignorant d’ailleurs beaucoup de chose sur son patron et ami. Peut être qu’il le sentait, mais il semblait simplement pas vouloir le voir. Il se sentait enfin bien et complètement à sa place, il ne voulait pas perdre ça. Alors il continuait de jouer à l’aveugle et de ne pas voir qu’Ezra lui ment et qu’il n’est pas l’homme qu’il prétend être.
Prénom: //
Pseudo: ichi
Âge: 25
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Ce que j'aime: Dessin, écriture, série, films, comics, manger.
Ce que je déteste: Les 'quelque chose qui les concernent pas'phobes.
Tes séries préférés: Altered Carbon, Orphan Black, Punisher.
Tes célébrité favorites: Sebastian Stan, Chris Evans, Evan Peters, hayley Atwell, Brie Larson, Chris Hemsworth, Cate Blanchett, Freddie Mercury,...
Depuis quand faites-vous du rp ?: ça fait environ treize ans.
Où vous nous avez découvert ?: Sur internet ?
Partenariat, Ezra, Kevin... Vous êtes beaucoup.
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Un peu plus: Pensez à mettre une zone pour les crédits sur le profil