Celle qui jouait un double jeu - ALANNIS & GARRETT

« Et je suis un vrai homme, très chère. » Je le regardais avec des yeux de biche. Je restai à ses côtés et lançait un doux rire. « Ah oui ? J'ai bien hâte de voir cette affirmation. Je suis même impatiente. » dis-je en ponctuant ma phrase à l'aide d'un clin d'oeil. « Il va falloir rapidement que vous me le démontriez. » Je savais bien que j'y allais fort sur la séduction, mais c'était important de faire comprendre à cet homme que « j'étais intéressée par lui ». Il fallait qu'il comprenne que j'attendais seulement qu'il me baise dans son bureau. Ah ce moment précis, et si cela arrive, disons que Alannis deviendra un peu plus prude. Je suis peut-être un peu dépassée par les événements, mais de la à une relation sexuelle avec mon père, ça c'est définitivement pas dans mes plans.

« C’est parfait alors. Installez-vous et profitons d’un verre tous les deux. Je pense que nous pourrions facilement devenir des amis, surtout si vous êtes nouvelle à Manhattan, j’imagine que vous ne connaissez que très peu de gens. Je pourrais vous présenter des personnalités très intéressantes d’ailleurs – sans compter que l’hôtel possède une grande variété d’employés.. peut-être que vous pourrez vous en faire des amis. » J'hochai doucement la tête pour lui faire comprendre qu'il avait bien viser. « Effectivement, je suis nouvellement arrivée. Alors, je ne serai pas contre un petit guide privé dans cette grande ville. Il y a tellement à voir. Ça serait avec plaisir, j'ai besoin de gens autour de moi. Oui, peut-être bien qu'il y aura des gens qui seront digne de ma personnalité. » J'éclatai de rire, je me disais bien que l'humour fonctionnait bien avec Carpenter. En fait, plus je devenais familière avec lui plus j'avais les réactions que je voulais lui procurer. J'espère que j'étais sur la bonne voix. Je ne veux pas perdre tout ce que j'ai entrepris. C'était un jeu dangereux auquel je jouais, mais tout ce qui comptait était que je réussisses à avoir ce que j'ai besoin. Et cela peu importe le moyen que j'allais utiliser. Je repris doucement son bras dans le mien et l'amena délicatement vers le bar. Je m'assis et pantalon remontait doucement au-dessus des mes chevilles et mon chemisier s'ouvrit légèrement par la pression que ma poitrine effectuait dessus. Je rougis fortement et remontait un petit peu le chemisier. « Oh Lala ! Je crois que mon chemisier vous fait des avances. Que puis-je vous servir M. Garrett Carpenter ? » Je fis un beau sourire et regarda la profondeur des yeux de Garrett. Il était tout simplement facile à berner.

Garrett Carpenter restait là à sourire comme un enfant le ferait face à une adulte. Il passait un bon moment et se voyait même hypnotisé par la présence et l’aisance que dégageait sa nouvelle barmaid. Charmé ? Complètement. L’homme d’affaire ne pouvait qu’éprouver un bien-être lorsqu’il partageait une conversation avec elle. Il ne connaissait Alannis que depuis une heure, mais il commençait à bien la cerner et ce qu’il voyait lui plaisait suffisamment. « C’est parfait ça. Je vous amènerais faire un tour de Manhattan dans ce cas. J’appelle mon chauffeur et la limousine sera devant le Vintage au moment où vous le souhaiterez. Je m’arrangerais pour être également disponible selon votre horaire. » Dit-il en souriant. Parce que oui, Garrett était un homme d’affaire très occupé, mais pour une charmante demoiselle, il réussissait toujours à se libérer. Il souhaitait profiter de ce moment au courant de la semaine, comme ça, il apprendrait à la connaître d’avantage et il n’était pas encore marié encore, donc il pouvait se permettre ce genre d’avance encore. Carpenter prit place suite au mouvement de la brune pour s’assoir. Il tourna le regard qui suivit son chemisier qui laissait entrevoir une partie de sa poitrine – vision qui lui donnait un délicieux frisson. Le PDG se mordillait la lèvre sans vraiment s’en rendre compte. « Oh loin de moi l’idée de vous offusquer très chère. Je vais prendre un whisky. » Affirme-t-il en relevant le regard vers son visage. Il reprit un sourire.

Je remarquai rapidement le non verbal de Garrett et je voyais très bien qu'il n'était plus indifférent à mon égard. J'étais bien heureuse de voir que j'avais bien réussis à le faire tomber sous mon charme et cela me rendait d'une humeur très joyeuse. Une partie de mon plan était enfin mise en place et beaucoup plutôt que prévu. Allais-je bientôt faire partie de cette famille ? Allais-je enfin avoir droit ce qu'y m'aie dû ? De plus, lorsque je l'écoutai me dire qu'il voulait me montrer Manhattan avec l'aide de son chauffeur. Je n'aurais pas pu mieux rêver. Les hormones des hommes augmentent toujours dans une auto.. La proximité de l'être de l'autre sexe doit sûrement jouer avec quelque chose. Cela est encore la preuve que les hommes ne peuvent que penser par leurs parties génital et rien d'autre. Je plains beaucoup la future mariée de Garrett, s'elle savait qu'il était entrain de faire des avances à sa propre fille.. Il est tellement déplorable comme être humain. « Je suis très heureuse d'entendre ceci. J'ai bien besoin de sortir un peu, le déménagement, la nouveauté n'est pas quelque chose auquel je suis habituée, donc si vous pouvez m'aider à me retrouver, j'accepte l'invitation avec plaisir. » Maintenant assise sur l'une des chaises du bar, je souris doucement à Carpenter. Malgré toute la haine que j'avais pour cet homme en particulier, j'aimais le temps que je passais avec lui. Cela... M'amenait à voir que j'avais plus de point commun que je l'aurais cru avec lui, mais le but ultime n'était pas de créer une relation saine entre nous. C'était.. de réussir.. Voilà tout ! D'avoir l'accès à des Université que je n'avais jamais eu, d'avoir droit à toute chose du quotidien que je n'ai pu avoir avec la Putain. Lorsque mon chemisier se serra au niveau de la poitrine, j'avais décidé de faire la petite biche apeurée par sa réaction. Cela avait très bien fonctionné, il m'ouvrait grand la porte. « Oh, je ne m'offusque, aucunement. C'est ce que j'appel une technique de séduction. Vous avez bien jeter un oeil, non? » J'haussai les épaules et posai délicatement ma main sur son épaule. « Un whisky pour Monsieur.. » Je me levai du siège et alla nous servir deux whisky. C'était quand même mon bar depuis maintenant une heure. Je revenais sur mes pas et donna le verre à l'homme devant moi. « Aux nouvelles rencontres. » Dis-je en souriant.

Le grand Garrett appréciait ce moment présent. Il ne connaissait pas encore beaucoup Alannis, mais elle faisait amplement l’affaire comme barman et elle ne faisait que débuter à lui montrer ses compétences. L’homme d’affaire sourit lorsqu’elle accepta son offre de faire le tour de Manhattan à ses côtés et dans sa limousine. Wade s’en voyait ravi. « Donc, j’organiserais cet instant. Vous me donnerez vos disponibilités et je m’arrangerais pour me libérer pour passer cette heure en votre compagnie très chère. » Dit-il en pinçant les lèvres, mouvement de pur bonheur. Il voyait que Montgomery était à l’aise avec son corps et ça, Garrett aimait. Il rougit lorsqu’elle y alla direct sur le regard qu’il semblait avoir jeté à son chemisier. « Un gentleman ne relève jamais ce type d’information. » Il riait. La situation était plutôt détendue à l’instant. Il laissait donc Ala s’occuper de la préparation du verre, jetant un regard au barman attitré de la soirée pour lui faire comprendre qu’elle pouvait prendre la direction du bar pour un moment. Tandis qu’elle lui préparait, Garrett informait son employé qu’Alannis venait d’être embauchée. Ainsi, face à son verre servi, l’homme le leva tout sourire pour le claquer contre celui de la belle brunette. « Aux nouvelles rencontres. » Ajusta aussi. C’est à ce moment qu’il fixait Alannis droit dans les yeux et se questionna. « D’ailleurs… vous venez de Los Angeles et plus que je vous regarde, plus que votre visage me dit quelque chose. Montgomery…. Je ne me souviens pas d’en avoir croisé… mais je connais peut-être votre mère ? » Il leva les épaules en buvant une gorgée de son whisky.

Malgré tout, malgré le sentiment de vengeance qui m'avait amenée à me présenter à lui, je vivais quand même un beau moment. Il savait totalement comment parler aux femmes, il savait très bien l'existence de ses atouts et drôlement tout ce personnage me faisait penser un peu à moi-même. J'étais une femme qui s'acceptait et qui savait très bien utiliser ses atouts au bon but. Doucement, je me ramollissais et tout ceci me faisait très peur, peur de perdre de vu mon ultime but. « Donc, j’organiserais cet instant. Vous me donnerez vos disponibilités et je m’arrangerais pour me libérer pour passer cette heure en votre compagnie très chère. » J'hochais la tête, j'étais bien heureuse d'entendre cette réponse, cela voulait dire qu'il voulait me revoir une autre fois, mais aussi à l'extérieur du travail. Donc, de plus grande possibilité au niveau de la séduction, puisque dans le milieu de travail c'est plus difficile.. Surtout si les gens sont au courant que M. Carpenter est bientôt marié à nouveau. « Je crois que vous êtes au courant que mes disponibilités sont très... ouvertes ? Puis, travaillant maintenant pour vous, vous savez très bien quand est-ce que je travaille. » Je fis un grand sourire et j'étais revenue m'asseoir à ces côtés. Verre en main, j'attendis patiemment qu'il continu sa phrase. « Un gentleman ne relève jamais ce type d’information. » J'éclatai de rire et rapidement je répondis du tac au tac. « Uhh, vous m'en voyez navrée. Moi qui pensait avoir enfin touché le coeur d'un homme charmant. » Il leva son verre vers le mien et je souris doucement. « Aux nouvelles amitiés et amour » J'approchai mes lèvres délicatement du verre et pris une longue gorgée. Je devais faire très attention à ne pas trop me saouler... Sinon... Je pourrais faire un faux pas. « D’ailleurs… vous venez de Los Angeles et plus que je vous regarde, plus que votre visage me dit quelque chose. Montgomery…. Je ne me souviens pas d’en avoir croisé… mais je connais peut-être votre mère ? » Je fronçais un peu les sourcils, je ne m'attendais aucunement à ce genre de question. Pourquoi voudrait-il savoir s'il connaissait ma mère ? En fait, oui ! Tu l'as connais, Bâtard. La colère se répandit rapidement dans mon corps. J'étais tout simplement impulsive, beaucoup trop même. Mes émotions s'enchainait si rapidement, mais je réussi et sortit de façon saccadée une certaine histoire. « Oui, je viens bien de Los Angeles, dans un quartier plutôt malfamé. Donc, je suis pas mal certaine que vous ne connaissez pas ma mère, une femme qui fait le lavage des chambres.. Passe plutôt inaperçu. » J'haussai les épaules et reprit très rapidement une gorgée de mon verre.